E.T., un blockbuster intime (Arte) : Une standing ovation de 50 minutes au Festival de Cannes

Sensation

Ce 26 mai 1982, un dernier film doit être projeté pour la clôture du Festival de Cannes. Il est signé Steven Spielberg. Les spectateurs découvrent alors l’histoire d’une amitié improbable entre un petit garçon, Elliott, et un extra-terrestre. "C’était phénoménal, se rappelle le réalisateur. On a eu droit à 50 minutes de standing ovation."

Autobiographie

"Quand je tournais E.T., cela me touchait de près, confie Spielberg. Il y a la mère célibataire, le père absent et l’événement miraculeux qui permet au gamin de grandir." Le cinéaste a passé ses jeunes années entre une mère dépassée par la gestion du quotidien et un père bourreau de travail. Il va donc faire vivre au personnage d’Elliott ce qu’il a lui-même connu vingt ans plus tôt.

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Inspirations

Spielberg souhaite que son personnage ressemble à un vieillard, au regard à la fois savant et triste. Il glisse alors à Carlo Rambaldi, le responsable des effets spéciaux, quelques références : le physicien Albert Einstein, l’écrivain Ernest Hemingway et le poète Carl Sandburg. L’équipe du film va même s’in...

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