Donald Trump s'engage à emprisonner ses opposants politiques en cas de réélection en 2024

L'ancien président américain, inculpé à quatre reprises en quelques mois, se dit persécuté par les démocrates et Joe Biden. Lors d'une interview, il a donc promis qu'il serait dans l'obligation, s'il était réélu en 2024, de les emprisonner en retour.

Il n'aura "pas le choix". Interrogé ce mardi par le polémiste conservateur Glenn Beck sur BlazeTV, Donald Trump s'est engagé à "enfermer" des opposants politiques en cas de réélection à la Maison Blanche lors de la présidentielle de 2024.

Au cours de cet entretien, l'animateur de radio est revenu sur le slogan "enfermez-la" scandé par Donald Trump en direction de son adversaire Hillary Clinton lors de la campagne de 2016. "Regrettez-vous de ne pas avoir enfermé [Clinton]? Et si vous êtes à nouveau président, allez-vous enfermer les gens?", a alors demandé Glenn Beck.

Ce à quoi le milliardaire a rétorqué: "La réponse est que vous n'avez pas le choix, parce qu'ils le font avec nous."

4 inculpations historiques

Donald Trump fait ainsi référence aux nombreux scandales judiciaires dans lesquels il est impliqué qui s'accumulent ces derniers mois. Inculpé à quatre reprises, notamment pour complot contre les institutions après sa défaite en 2020, l'ancien président est actuellement plus proche d'être condamné, que d'être réélu aux dépens de Joe Biden.

C'est d'ailleurs ce dernier qu'il juge responsable de ses déboires historiques. Ce lundi, le républicain a qualifié l'actuel président de "crapule" qui "instrumentalise" la justice pour l'écarter de la course à la Maison Blanche.

Auprès de Glenn Beck, Donald Trump a regretté de ne pas avoir été assez sévère avec Joe Biden alors qu'il était président. Selon lui, il n'a "jamais frappé Biden aussi fort" qu'il aurait pu durant son mandat.

Grand favori des républicains, l'ancien président des États-Unis devra d'abord être élu à la convention républicaine en juillet prochain avant d'espérer briguer un second mandat début novembre 2024. À moins qu'une éventuelle condamnation, notamment en Géorgie, ne l'en empêche.

Article original publié sur BFMTV.com

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