Donald Trump parodie l’annonce de candidature de Ron DeSantis, son rival

Ron DeSantis (à gauche) lors d’une soirée électorale primaire à Hialeah, en Floride, le 23 août 2022 / Donald Trump (à droite) à l’aéroport international General Mitchell de Milwaukee, le 2 novembre 2020.
Ron DeSantis (à gauche) lors d’une soirée électorale primaire à Hialeah, en Floride, le 23 août 2022 / Donald Trump (à droite) à l’aéroport international General Mitchell de Milwaukee, le 2 novembre 2020.

ÉTATS-UNIS - Le républicain Ron DeSantis a annoncé mercredi 24 mai sa candidature à la Maison Blanche, mais tout ne s’est pas passé comme prévu. Le lancement de campagne du rival de Donald Trump a en effet tourné au fiasco, parasité par de gros problèmes techniques.

Dans une vidéo publiée sur Twitter, le quadragénaire, perçu comme le principal challenger républicain du milliardaire new-yorkais, a d’abord promis de « mener le grand retour de l’Amérique ». Jusqu’ici, tout allait bien.

Puis le gouverneur devait ensuite s’épancher plus en détail sur sa candidature lors d’un échange avec Elon Musk sur Twitter. Mais de sérieux problèmes techniques ont perturbé le déroulé de l’émission, écoutée par des centaines de milliers d’utilisateurs. « Merci de votre patience », « votre micro n’est pas ouvert »… Le patron de Twitter a alors tenté tant bien que mal de gérer cette situation chaotique.

Montages parodiques

Mais son message a semblé parasité par la série de bugs autour de ce lancement, qui ont inévitablement fait les choux gras de Donald Trump. Celui-ci en a ainsi profité pour publier des montages parodiques sur les réseaux sociaux, notamment un où il affiche Adolf Hitler, le lobbyiste George Soros (cible de l’extrême droite américaine et européenne), le diable ou le FBI, comme écoutant l’émission de Ron DeSantis sur Twitter.

Dans un autre montage, Donald Trump a publié une vidéo d’un module de SpaceX explosant sur une plateforme, avec inscrit « Ron ! 2024 » sur les images.

La candidature du gouverneur de Floride était extrêmement attendue auprès des républicains cherchant une alternative à Donald Trump, dont il partage les idées, mais pas les outrances.

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