Donald Trump ne protègera pas Harry s'il a menti sur sa consommation de drogues pour son visa

Donald Trump met en garde le prince Harry. L'ancien président des États-Unis confirme dans une nouvelle interview accordée à l'animateur britannique Nigel Farage, figure de la droite souverainiste, qu'il n'accordera aucun traitement de faveur au fils cadet du roi Charles III s'il était réélu à la Maison blanche le 5 novembre prochain.

Donald Trump a affirmé mardi 19 mars que Harry devrait avoir à répondre de ses actes si ce dernier a menti sur sa consommation de drogues pour obtenir un visa américain. "Non, (il n'aura pas de traitements de faveur), nous verrons s'ils savent quelque chose à propos des drogues et s'il a menti aux autorités, elles agiront en conséquence."

Donald Trump n'a cependant pas précisé si le duc de Sussex pourrait être contraint de quitter le territoire américain où il vit avec sa famille depuis maintenant quatre ans. "Oh, je ne sais pas", a répondu l'ancien président. "Vous devrez me le dire. Il faut que vous me le disiez. On aurait pu penser qu'ils l'auraient su depuis longtemps."

Consommation passée de drogues

Donald Trump fait allusion à une récente procédure visant le visa d'immigration du prince Harry. Un groupe de réflexion conservateur, The Heritage Foundation, a demandé en juin 2023 à consulter le formulaire rempli par le prince pour obtenir son visa.

Dans la ligne de mire de ce think tank, les questions relatives à la drogue. Pour eux, le duc de Sussex n'aurait pas dû obtenir son visa pour séjourner aux Etats-Unis car le prince a évoqué dans ses mémoires, Le Suppléant, sa consommation passée de cocaïne, marijuana et de champignons hallucinogènes.

La Heritage Foundation soutient que cette consommation de drogues aurait dû empêcher Harry d'entrer aux Etats-Unis. L'administration américaine a cependant refusé en juillet dernier de fournir les documents remplis par Harry, estimant qu'ils n'étaient pas d'intérêt général.

Le mois dernier, Trump avait déjà indiqué qu'il ne ferait rien pour aider le prince s'il était réélu. "Je ne le protégerais pas. Il a trahi la reine. C'est impardonnable. Il se débrouillerait tout seul si cela dépendait de moi", avait-il ainsi déclaré au Daily Express US ajoutant que l'administration Biden avait été "trop généreuse" envers Harry.

Article original publié sur BFMTV.com