Donald Trump comparé à Hitler par la Maison Blanche après avoir qualifié ses opposants de « vermine »

ÉTATS-UNIS - Il a une fois de plus dépassé les bornes. Donald Trump, ancien président américain dans la course pour la présidentielle 2024, a qualifié ses opposants de « vermines » dans un discours. Il s’est attiré les foudres des historiens, mais aussi de la Maison Blanche qui a réagi ce lundi 13 novembre en le comparant à Hitler.

Donald Trump était en meeting dans le New Hampshire samedi lorsqu’il a tenu ses propos polémiques, lâchant qu’il allait « rechercher les communistes, les marxistes, les fascistes et les voyous de l’extrême gauche qui vivent comme de la vermine dans notre pays, qui mentent, volent et trichent aux élections ». Une nouvelle attaque contre les démocrates et une référence aux résultats de l’élection de 2020 pour laquelle il refuse toujours de reconnaître sa défaite.

Ces mots, également publiés sur le réseau de Donald Trump Truth Social, ont outré Andrew Bates, l’un des porte-parole de la Maison Blanche, rapporte Reuters : « Utiliser ce genre de termes à propos d’opposants ne parlerait pas à nos fondateurs, mais ces mots seraient horriblement reconnus par les anciens combattants américains qui ont porté l’uniforme dans les années 1940. »

Trump comparé à Hitler et Mussolini

Termes d’autant plus choquants qu’ils ont été prononcés le jour des Vétérans (Veterans Day), le 11 novembre, qui célèbre les anciens combattants. « Utiliser des mots comme “vermine” pour décrire quelqu’un qui utilise ses droits fondamentaux pour critiquer le gouvernement rappelle directement les dictateurs comme Hitler et Mussolini », a-t-il ajouté.

Andrew Bates n’est pas le seul à avoir exprimé sa colère. Un porte-parole de la campagne de Joe Biden, le président en lice pour un second mandat, a fait la même comparaison que lui : « Pendant un week-end où la plupart des Américains rendent hommage aux héros de notre nation, Donald Trump a repris le langage autocratique d’Adolf Hitler et de Benito Mussolini, deux dictateurs que les soldats américains ont combattu au péril de leur vie. »

Donald Trump n’a pas répliqué directement, mais un des porte-parole de sa campagne l’a fait avec autant de subtilité de lui : « Ceux qui (font cette comparaison) ridicule sont clairement des petites natures qui essaient de trouver n’importe quoi parce qu’ils souffrent du Trump Derangement Syndrome, et leurs tristes, misérables existences seront anéanties lorsque le président Trump retournera à la Maison Blanche. » L’élection présidentielle n’aura lieu que dans un an.

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