Disparition d’Erwan : le corps retrouvé dans une rivière des Deux-Sèvres est bien celui de l’étudiant

Le corps retrouvé début avril dans une rivière dans les Deux-Sèvres est bien celui d’Erwan, 18 ans, un étudiant porté disparu depuis février, a confirmé le parquet de Niort (photo d’illustration).
FRED TANNEAU / AFP Le corps retrouvé début avril dans une rivière dans les Deux-Sèvres est bien celui d’Erwan, 18 ans, un étudiant porté disparu depuis février, a confirmé le parquet de Niort (photo d’illustration).

FAITS DIVERS - Le doute est désormais levé et la funeste nouvelle confirmée. Le corps retrouvé dans une rivière à Moncoutant-sur-Sèvre, dans les Deux-Sèvres, est bien celui d’Erwan Blais, cet étudiant de 18 ans porté disparu dans la commune depuis le 11 février dernier. C’est ce qu’a annoncé le parquet de Niort, cité par BFMTV et Le Parisien, ce lundi 8 avril.

La dépouille, sur laquelle se trouvaient les papiers d’identité du jeune homme, avait été retrouvée le 4 avril, mais n’avait pas pu être immédiatement identifiée. Selon le procureur de la République, Julien Wattebled, l’identification a finalement pu être confirmée grâce à « l’analyse de comparaison génétique, réalisée par l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale ». « Les investigations se poursuivent pour déterminer dans quelles circonstances le jeune homme a pu se trouver dans la rivière », a-t-il ajouté.

Disparu à la sortie d’une discothèque

Vendredi, le parquet évoquait la possibilité d’une mort par noyade après la réalisation de l’autopsie par l’institut médico-légal de Poitiers. Celle-ci « n’a mis en évidence aucune lésion évocatrice de violence, de saisie, de contrainte ou de défense pouvant faire suspecter l’intervention violente d’un tiers ». Ainsi, « l’hypothèse principale est un décès par noyade », écrivait Julien Wattebled.

L’étudiant à l’université de Poitiers a disparu il y a près de deux mois après avoir passé la soirée avec des amis dans une discothèque à Moncoutant-sur-Sèvre près de laquelle coule cette rivière.

D’après l’enquête, le jeune homme était sorti de l’établissement vers une heure 45 du matin et des images de vidéoprotection ont révélé sa présence sur le parking plus tard dans la nuit. Son téléphone a émis jusqu’à 02 h 50. Un appel à témoins avait été diffusé après une battue ayant mobilisé 120 personnes.

Des dizaines de gendarmes, dont des plongeurs, des chiens, un drone et un hélicoptère, avaient également participé aux recherches les jours suivant la disparition, sans succès jusqu’à la découverte du mois d’avril.

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