Disparition d'Émile : le troublant passé de son grand-père dans une communauté religieuse mis au jour

Les investigations menées dans le cadre de l'affaire Émile, du nom du petit garçon disparu en juillet dernier au Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), ont mis en lumière le passé de son grand-père dans une communauté religieuse du Nord. Le nom de Philippe V. est ressorti au traitement d’antécédents judiciaires (TAJ) en tant que « témoin assisté » dans une enquête sur des violences volontaires commises au sein de la fraternité de Riaumont, à Liévin, où il avait été éducateur dans les années 1990. Une institution religieuse, fondée par le père Albert Revet en 1958, qui se compose toujours d'une communauté traditionaliste et d'une association de scouts, alors que le village d'enfants a, lui, fermé ses portes en 2019.

Bien que décrit comme autoritaire et colérique, Philippe V. avait nié toute implication dans ces actes présumés, comme l'a rapporté BFM TV, mardi 19 mars. Entendu en 2018 par la police judiciaire de Lille, le grand-père d'Émile avait expliqué : « Les coups de pied, oui, j'en ai mis au derrière. Les gifles, j'en ai mises quelques unes. Les coups de poing, j'en ai mis quelques fois, mais par exemple au niveau des épaules. »

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« Il était plus à cheval sur la discipline que les autres »

Des témoignages d'anciens pensionnaires, recueillis par la chaîne, ont également décrit sa « sévérité ». « Il était assez autoritaire, plus que les autres. Il exigea...


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