Discussions Biden-Xi, avortement et relations Bogota-Caracas : les informations de la nuit

Xi met en garde Biden contre toute ingérence américaine à Taïwan. Les présidents américain et chinois se sont entretenus pendant deux heures et dix-sept minutes, jeudi, sans faire de “progrès concrets” sur les nombreux dossiers sensibles “ayant éclaté ces derniers mois entre les deux puissances”, écrit le New York Times. L’un des sujets les plus épineux, Taïwan, a été largement abordé lors de la conversation, alors que la présidente de la Chambre des représentants américaine, Nancy Pelosi, a fait part de son projet de visiter l’île. “Ceux qui jouent avec le feu finissent par se brûler” et “j’espère que la partie américaine comprend parfaitement cela”, a menacé Xi Jinping. Malgré leurs désaccords, les deux chefs d’État ont accepté le principe d’une rencontre en personne, à une date qui reste à définir.

États-Unis : des dizaines de cliniques ont renoncé aux IVG. Depuis le 24 juin 2022, date à laquelle la Cour suprême des États-Unis a torpillé le droit fédéral à l’avortement, “43 cliniques dans 11 États ont cessé de pratiquer les IVG”, rapporte NPR. Sept de ces États – Alabama, Arkansas, Mississippi, Missouri, Oklahoma, Dakota du Sud et Texas – ont interdit les IVG immédiatement après l’arrêt de la Cour suprême. En 2020, quelque 80 500 avortements avaient été pratiqués dans ces sept États, précise la radio américaine, citant une étude de l’Institut Guttmacher, qui milite pour le droit à l’IVG. “L’accès à l’avortement, qui est déjà très mauvais dans une large partie du pays, va continuer à se détériorer, puisque de nouveaux États vont adopter des interdictions d’avorter dans les semaines et les mois à venir”, selon les auteurs de l’étude.

Reprise des relations diplomatiques entre Bogota et Caracas. Le ministre des Affaires étrangères vénézuélien, Carlos Faría, a reçu jeudi son futur homologue colombien, Alvaro Leyva, pour sceller la reprise des relations diplomatiques entre les deux pays, rompues depuis 2019. “Des ambassadeurs à Bogota et à Caracas seront nommés le 7 août”, date de la prise de fonctions du nouveau président colombien de gauche, Gustavo Petro, précise El Tiempo. “Depuis la victoire de Petro, le gouvernement vénézuélien avait insisté pour renouer les relations diplomatiques” avec son voisin, souligne le quotidien colombien. Le président conservateur sortant, Iván Duque, n’avait pas reconnu la réélection de Nicolás Maduro, soutenant la proclamation de présidence par intérim du chef de l’opposition Juan Guaidó.

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