Le dernier refuge de la satire

Lieu d'expositions et carrefour de rencontres, centre de ressources documentaires et abri pour les dessinateurs persécutés… Les contours de la future Maison du dessin de presse se précisent. À l'heure où un concours d'architecte doit être lancé, l'institution, qui doit ouvrir ses portes à Paris en 2026, aborde l'épineux sujet de ses contenus. Qu'y montrera-t-on vraiment ? Trois réunions du conseil d'orientation de l'établissement se sont déroulées depuis l'été. Une autre question avait dû être tranchée auparavant : quel emplacement ? C'est une école désaffectée du 6e arrondissement qui a été retenue : « Un bâtiment de 1 500 mètres carrés où il y a relativement peu de travaux à faire, un lieu central, pratique pour les touristes car proche du Louvre, proche des Beaux-Arts », explique-t-on à l'Élysée.

Le comité de pilotage, qui rassemble une vingtaine de dessinateurs de presse, d'universitaires et de hauts fonctionnaires autour de Philippe Barbat, ancien directeur général des patrimoines, se concentre désormais sur la définition du parcours muséographique qui sera proposé. Le choix du scénographe n'est pas encore fixé mais, le 19 octobre dernier, l'historien Christian Delporte a développé les grands thèmes qui devraient être traités dans le cadre de l'exposition permanente. Des œuvres provenant des collections de la Bibliothèque nationale de France ont été présentées au cours de cette réunion qui s'est tenue au ministère de la Culture. Les participants o [...] Lire la suite