Déclarée morte par le Samu, elle revient à la vie 30 minutes plus tard

Victime d'un malaise cardiaque à Perpignan, une femme de 68 ans a été déclarée morte par le médecin du Samu. Mais ses proches se sont rapidement rendus compte qu'elle respirait encore.

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Ce sont des scènes que l’on ne voit que dans les films, et pourtant, celle-ci s’est bel et bien produite. À Perpignan, une femme de 68 ans a été victime, mercredi dernier, d’un malaise cardiaque. Déclarée morte par le médecin du Samu aux alentours de 13h30 après de multiples tentatives de réanimation, la sexagénaire est revenue à la vie 30 minutes plus tard comme par enchantement. À leur plus grande surprise, ses enfants ont découvert qu’elle respirait encore.

Prévenus par les proches de la victime, les secours, qui étaient déjà partis, sont donc retournés sur les lieux pour constater l’impensable. Et effectivement, la victime était en vie. Elle a donc été transportée en urgence absolue au centre hospitalier de Perpignan. Malheureusement, sur place, la sexagénaire a fait plusieurs autres malaises cardiaques. L’un d’eux lui a été fatal. Elle est décédée à l’hôpital en fin de semaine.

Désormais de nombreuses questions restent en suspens. Une prise en charge plus rapide aurait-elle changé la donne ? Le mauvais diagnostic des secours aurait-il eu un impact sur ses chances de survie ? D’après les derniers éléments rapportés par Actu Perpignan, une enquête interne aurait été ouverte pour faire la lumière sur toute cette histoire.

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Comme l’a rappelé le Dr Gérald Kierzek, médecin urgentiste et directeur médical de Doctissimo, "il n’existe pas d’examen de certitude permettant de dire que quelqu’un est mort. Il n'y a pas un examen complémentaire, comme une radio ou une prise de sang, pour poser ce diagnostic... En tant que médecin, le diagnostic repose sur un faisceau d’indices : on ausculte le patient, on lui fait passer un électrocardiogramme, on prend sa température, on le stimule”.

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“Mais en cas de bradycardie profonde (qui se caractérise par un rythme cardiaque tellement bas que le pouls peut paraître absent), d’une hypothermie ou d’une prise de médicaments par exemple, le constat peut être faussé", a-t-il ajouté tout en rappelant que ces cas-là étaient extrêmement rares.