Deauville à l'heure de la grève à Hollywood

Quand Hollywood éternue, le festival de Deauville s’enrhume. Ainsi la grève des actrices et acteurs anglo-saxons, qui sévit depuis le 14 juillet, prive-t-elle la manifestation normande de Natalie Portman, Jude Law ou encore des deux héros de la série « Game of Thrones », Emilia Clarke et Peter Dinklage. « L’absence de stars ne ralentit pas l’engouement du public, puisque je viens d’apprendre qu’il y a 20 % d’augmentation sur la billetterie par rapport à l’année dernière, rassure Bruno Barde, directeur général du festival. Ce qui prouve que le cinéma, avant d’être le tapis rouge et les paillettes, ce sont les films. »

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Et effectivement, des films, il y en aura. Beaucoup. Des ­réalisateurs aussi. Rien que pour la compétition, sur les quatorze en lice, douze seront là, le syndicat représentant les cinéastes, la Directors Guild of America (DGA), ayant trouvé un accord avec les studios. « Même si ce n’est pas autant qu’elle demandait, la DGA a très vite obtenu une augmentation des royalties par rapport au passage sur les plateformes », explique Alexandre Aja, ­metteur en scène et membre du jury du ­festival.

La Writers Guild of ­America (WGA), qui a ouvert les hostilités le 2 mai, a eu moins de chance. Mardi 22 août, ses représentants ont quitté une énième tentative de conciliation avec l’Alliance of Motion Picture and ­Television Producers (qui réunit des studios et des plateformes comme Disney et Netflix) ...


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