Dark stores : la fronde des maires contre un projet d'arrêté gouvernemental

Les maires de nombreuses communes sont vent debout contre un projet d'arrêté gouvernemental sur les "dark stores", ces lieux de livraison express de commandes passées sur Internet.

Depuis la révélation d’Emmanuel Grégoire, le premier adjoint à la mairie de Paris, d’un projet d’arrêté gouvernemental sur les « dark stores », ces lieux en centre-ville réservés à la livraison express de commandes passées sur Internet, les maires de nombreuses communes sont vent debout contre ce qu’ils disent être une manière de les légaliser.

Parmi les frondeurs, les élus de Marseille, Lyon, Bordeaux, Besançon ou Lille, mais aussi le maire (Horizons) de Nice, Christian Estrosi, ou encore Patrick Ollier, le président LR de la métropole du Grand Paris. « Cette activité entraîne beaucoup de nuisances au quotidien dans les centres-villes et fragilise les efforts engagés par les collectivités pour soutenir et développer le commerce de proximité », explique dans un communiqué France urbaine, l’association des grandes villes, agglomérations et métropoles.

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Devant la fronde, le nouveau ministre chargé de la Ville et du Logement, Olivier Klein, et sa collègue Olivia Grégoire, ministre déléguée au Commerce et à l’Artisanat, ont promis de recevoir les élus. Eux demandent que ce soit fait rapidement : une course contre la montre est engagée face aux Getir, Flink, Gorillas et autres, qui essaiment rapidement et sans contrôle au cœur des villes.


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