Dématérialisation des PV : les conducteurs dans la mire des rois de l’arnaque

L’annonce par le garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti, en janvier 2023, de la généralisation de la dématérialisation des contraventions, a donné des ailes aux escrocs en tout genre. Depuis lors, à la Ligue de Défense des Conducteurs, nous croulons sous les témoignages de sympathisants abusés. Je serais surprise que vous-même, lisant ces lignes et détenteur d’un smartphone et/ou d’une adresse mail, n’ayez pas déjà reçu un SMS (forcément un faux, comme expliqué plus bas) ou un message vous avertissant d’un retard de paiement et d’une menace de majoration si vous ne payez pas votre PV, et plus vite que ça. Avec le lien hypertexte qui va bien, vous menant vers une copie conforme du site officiel de l’Agence nationale de traitement automatisé des infractions (ANTAI), sur lequel vous pourrez régler votre dû… qui viendra gonfler le compte en banque d’un petit malin s’étant joué de votre naïveté.

Cette avalanche d’arnaques, notre association l’avait immédiatement vue venir. Mais ce n’est pas tout. Nous avions aussi identifié le potentiel d’abus liés aux contraventions numérisées tout ce qu’il y a de réelles. Car l’État est loin d’être blanc-blanc dans cette affaire. Première raison de grincer des dents : quand et avec quels moyens les Français ont-ils été informés de l’extension des démarches liées à la dématérialisation des PV ? Si la pratique d’envoi par mail existait depuis fin 2017, elle était jusqu’à présent limitée aux circonstances suivantes : vous faisiez l’objet d’une dénonciation (...)

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