Découvert en Angleterre, un rare bijou du 16e siècle témoigne du faste de la cour des Tudors

Au terme d’un examen minutieux, le collier a été authentifié par les experts du British Museum. Il représente un rare témoignage de l’union du roi Henri VIII avec sa première épouse, Catherine d’Aragon.

En 2019, un détectoriste anglais découvre un pendentif en forme de cœur et une chaîne en or dans un champ du Warwickshire, dans la région de Birmingham, en Grande-Bretagne. Orné des initiales H et K entrelacées et de deux insignes héraldiques – la rose rouge et blanche des Tudors et la grenade de Catherine, infante de Castille et d'Aragon –, le bijou a été immédiatement signalé aux autorités locales relevant du Portable Antiquities Scheme (PAS), le programme qui gère les petites découvertes archéologiques effectuées par des particuliers. Trois ans plus tard, le British Museum de Londres annonce que les analyses menées par ses conservateurs confirment l'authenticité du collier. Il date du début du 16e siècle, et représente un rare témoignage de l’union du roi Henri VIII (1491-1547) avec sa première épouse, Catherine d’Aragon (1485-1536).

Découvert en Angleterre, un rare bijou du 16e siècle témoigne du faste de la cour des Tudors

En raison de la pandémie de Covid-19, les experts du British Museum ont mis plus de temps que prévu à effectuer les analyses nécessaires à l’authentification du bijou découvert en 2019, mais leur verdict est très clair : le collier constitué de 8 pièces, dont une chaîne à gourmettes composée de 75 maillons, un pendentif en or émaillé et un lien en forme de main pour le maintenir à la chaîne, peut effectivement être rattaché à la cour des Tudors, même s’il n’a probablement pas directement appartenu à Catherine d’Aragon, ni à Henri VIII – entré dans l'histoire pour avoir rompu avec le catholicisme romain et avoir eu six épouses.

"Nous traitons toutes les découvertes déclarées au Portable Antiquities Scheme avec une grande prudence", explique à Sciences et Avenir Rachel King, conservatrice au British Museum spécialisée dans l’art de la Renaissance. Si les chercheurs ont pu douter de l'authenticité du collier, c'est parce que les contrefaçons – hommages ou répliques – ont fait florès aux 18e et 19e siècles suite à un engouement pour la Renaissanc[...]

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