"Je déclarais mais je ne payais pas" : la technique de Florent Pagny pour ne pas se faire "choper" par le fisc

S’il aborde longuement, dans Paris Match, sa lutte contre son cancer et l’impact de sa maladie sur sa famille, Florent Pagny s’explique aussi sur les ennuis avec le fisc qu’il évoque également dans son livre Pagny par Florent (Editions Fayard). "C’est un système qui est fait pour bloquer des gens des gens comme moi, pas aptes à la gestion", dénonce-t-il auprès de nos confrères.

Retour en arrière vers les années 1990. En 1995, le chanteur fait face à des graves problèmes financiers pour des arriérés d’impôts liés à N’importe quoi, sa première chanson à succès (1987). Pour sortir la tête de l’eau, il demande et obtient un prêt en 1996 à PolyGram (dont le nom est désormais Universal), sa maison de disques. Mais ce contrat d’un million et demi d’euros est considéré, par les impôts non pas comme un prêt qui n’est pas imposable mais comme une avance qui donne lieu, elle, à des impôts.

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Florent Pagny se retrouve donc poursuivi pour fraude fiscale et le fisc saisit certains de ses meubles et biens. "Ils ont saisi les maisons que j’avais achetées à ma famille parce que mon nom était sur les papiers…. C’était un moyen de pression. J’étais dans le collimateur et ils voulaient me coincer", explique Florent Pagny dans Paris Match. "J’avais compris, à la suite d’une première mésaventure, que la pire chose vis-à-vis du fisc était de frauder. Donc je déclarais mais je ne payais pas les sommes demandées. Qui ont augmenté au fil des ans", poursuit-il en précisant que le fisc a fini par lui réclamer le montant devenu très important. "Je m’étais bien organisé pour qu’ils ne me chopent pas. Même quand ils ont vendu mes meubles aux enchères, je m’étais arrangé avec Pascal (Obispo) pour qu’il rachète tout (...) C’est ce qui a inspiré Ma liberté de penser qui reste mon plus gros tube. A la fin, il y a toujours un mal...

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