«Mon crime» de François Ozon - la critique et la bande-annonce

Le synopsis

Dans les années 30 à Paris, Madeleine Verdier, jeune et jolie actrice sans le sou et sans talent, est accusée du meurtre d’un célèbre producteur. Aidée de sa meilleure amie Pauline, jeune avocate au chômage, elle est acquittée pour légitime défense. Commence alors une nouvelle vie, faite de gloire et de succès, jusqu’à ce que la vérité éclate au grand jour…

À lire aussi Nadia Tereszkiewicz («Mon crime») : «La comédie, je l’ai vécue comme une libération»

La critique (3/5)

François Ozon a la régularité d'un métronome. Chaque année, un nouveau film, souvent dans un genre différent du précédent. A l'hommage très cinéphile à Rainer Fassbinder, hélas pas assez vu (« Peter von Kant ») succède une fantaisie de boulevard portée par un impressionnant casting, qui a visiblement pris beaucoup de plaisir à participer à ce « Whodunit » féministe. Bien sûr, l'exercice de style limite un peu l'émotion, la valse des seconds rôles connus assure le spectacle, mais on retrouve aussi l'habilité de François Ozon pour glisser quelques gouttes de poison dans son bonbon à la liqueur. Ces jeunes filles qui s'accusent d'un crime pour s'offrir une minute de célébrité sont-elles si « innocentes » et « ingénues » qu'elles n'y paraissent de prime abord ? Mais ont-elles seulement le choix de la vertu quand les hommes ne pensent qu'à les détrousser, au sens propre comme au sens figuré ? Sans atteindre les sommets de sa filmographie, « Mon crime » confirme aussi, si besoin était, qu...


Lire la suite sur ParisMatch