“Courrier international” présent au prochain Festival international de journalisme de Couthures en juillet

C’est une petite musique lancinante qui monte, qui monte, y compris parfois parmi ceux que passionne l’actualité : trop de mauvaises nouvelles, trop de motifs d’inquiétude, une surcharge émotionnelle liée à des informations anxiogènes… D’après une étude publiée par la Fondation Jean-Jaurès en septembre 2022, 53 % des Français déclarent souffrir de “fatigue informationnelle”.

Les médias eux-mêmes s’interrogent sur la façon de ménager leurs auditeurs, spectateurs ou lecteurs. Rien d’étonnant donc que l’on retrouve ce thème parmi les sept sujets qui structureront le programme de la septième édition du Festival international de journalisme, organisée par le Groupe Le Monde, qui se déroulera les 14, 15 et 16 juillet dans le village de Couthures-sur-Garonne (Lot-et-Garonne).

Le sujet intitulé Informer sans déprimer, est-ce possible ?” fera l’objet – comme chacun des six autres – de trois demi-journées de débats, échanges et rencontres. On y parlera évidemment urgence climatique, guerre en Ukraine, conséquences de la pandémie de Covid-19, mais également journalisme de solution et journalisme d’impact.

De nombreux journalistes seront présents en juillet sur les bords de la Garonne pour échanger avec les festivaliers sur ce sujet et sur bien d’autres. Parmi les médias présents, en plus des titres du Groupe Le Monde et de L’Obs, citons France Inter, Europe 1, France 2, France 3 Nouvelle-Aquitaine, Sud Ouest, Midi olympique, les revues Far Ouest, XXI et 6Mois, Mediapart, El País, Le Temps, le Corriere della Sera, Der Spiegel, The Guardian, Radio-Canada, la RTBF (Belgique), la RTS (Suisse), etc. Le programme détaillé du festival sera annoncé à la fin avril.

Deux autres thématiques du cru 2023 seront consacrées à l’information : “A quoi sert l’audiovisuel public ?” s’interrogera sur la place du service public dans le paysage médiatique, alors qu’“Algorithmes : une vie sous influence” s’intéressera à la façon dont ces outils exploitant nos données décident pour nous d’une partie de nos vies et aux possibilités d’en reprendre le contrôle.

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