Coupe du monde : la dernière danse de Didier Deschamps

De ce match je retiens une action. Nous sommes à 0-0, en fin de première période. Tir surpuissant du Polonais Zielinski. Mais arrêt réflexe de Hugo Lloris puis sauvetage de Raphaël Varane sur sa ligne et troisième tir sauvé par Theo Hernandez. Lloris et Varane, les deux grognards, les deux balises de Didier Deschamps. Et Theo Hernandez qui supplée son frère, blessé gravement lors du premier match. Aucun scénariste, même le plus talentueux, n’aurait pu écrire un tel script. Pour le suspense. Pour nous remettre en cause. Ensuite est arrivé ce but l’idéal, à une minute de la fin du temps additionnel d’Olivier Giroud. Et les chefs d’œuvre de Kylian Mbappé. Extraordinaires. Fantastiques. Deux buts à la Pelé.

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Deschamps maîtrise tout

Au-delà des joueurs, je voudrais insister sur le rôle fondamental, du maître de musique, du grand ordonnateur de cette belle symphonie bleu : Didier Deschamps. Composition d’équipe, ambiance, efficacité, sur cette Coupe du monde, il maîtrise tout de A à Z. Il a tout bon.

Son «body language» en dit long. Hyper-concentré, possédé par le match, il explose à chaque but. J’ai même eu l’impression qu’il allait entrer sur le terrain après la réalisation d’Olivier Giroud à qui il a encore fait une immense étreinte à sa sortie du terrain. Je sens un lien fusionnel entre Didier Deschamps et ses gars. Presque de l’amour. Et j’ai vu aussi, quand Kylian Mbappé sombrait un ...


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