Coupe de France: imbroglio sur le quart Rouen-Valenciennes qui se jouera finalement à ... Diochon

C’est un feuilleton à rebondissements qui se joue en Normandie, et dont l’épilogue vient de s’écrire ce mardi après-midi. Le quart de finale de Coupe de France entre le FC Rouen et Valenciennes se jouera finalement à Diochon, qui a vu tomber l'AS Monaco, "comme le souhaitait initialement la direction du FCR", fait savoir ce mardi le club de Rouen.

Une heure plus tôt, "devant la mobilisation et l’insistance des supporters", les deux clubs avaient décidé d’un commun accord d’abandonner le projet d’organiser la rencontre à Caen. Et ce, alors que le FCR et le SM Caen s’étaient pourtant entendus dans la matinée sur la délocalisation de la rencontre au stade d’Ornano, avec la signature d’une convention entre les deux clubs pour la mise à disposition du stade.

Il semblerait que les supporteurs du SMC aient fait savoir leur mécontentement de voir débarquer leurs homologues du FCR, ce qui aurait refroidi le club caennais. Il est question d’un gros antécédent sécuritaire. Une bagarre générale a éclaté la saison dernière entre supporteurs des deux camps lors d’un match opposant la réserve de Caen et Rouen en Nationale 2. L’affrontement s’était terminé sur la voie publique le 25 mars dernier.

La commission de la 3F doit encore statuer

Le club de Rouen envisageait la possibilité de jouer au Havre ou à Amiens, mais la rencontre aura bien lieu dans son antre de Diochon. Un stade qui devrait être privé d’un bon nombre de places. La raison? La commission de discipline de la 3F doit se réunir pour statuter quant à un potentiel huis clos, après l’utilisation d’engins pyrotechniques avant le match des 8es de finale contre Monaco.

"La capacité du stade étant à l’heure actuelle fortement réduite (suspension des pourtours et doutes subsistants quant à la réouverture de la tribune Zénith), le club en appelle solennellement au sens des responsabilités de la Métropole Rouen Normandie afin de garantir la sécurité de l’accès à la tribune Zénith", poursuit le FCR dans son communiqué.

Le club de Rouen réclame également de l’aide concernant la sécurisation des pourtours (environ 2.300 places), "avec la prise en charge d’agents de sécurité et la mise en place d’un barriérage ad hoc, afin de présenter toutes les garanties demandées par la FFF pour lever la suspension des pourtours à titre conservatoire".

Article original publié sur RMC Sport