Coupe de France: des débordements redoutés pour le match entre Rouen et Valenciennes

Respectivement en National et en Ligue 2, Rouen et Valenciennes vont s’affronter ce mercredi (à 21h), dans le cadre des quarts de finale de la Coupe de France. Si une des deux équipes va vivre une belle histoire, ce match pourrait chauffer dans les tribunes. Des débordements sont même redoutés au stade Diochon, par la préfecture de Seine-Maritime.

Côté Valenciennes, 700 supporters dont 380 ultras sont attendus. Via un arrêté préfectoral, l’instance a précisé que hormis ces 700 fans "il est interdit à toute personne se prévalant de la qualité de supporter de Valenciennes, ou se comportant comme tel de manière ostentatoire d’accéder au stade Robert Diochon." La préfecture encadre également le déplacement des fans autorisés à se rendre au stade.

Les raisons d’un potentiel débordement

Afin de justifier ces mesures, la préfecture de Seine-Maritime a relevé "un antagonisme latent aggravé par le contexte actuel entre les supporters du FC Rouen et ceux de Valenciennes, notamment en raison de l’enjeu sportif important de la rencontre."

Pour ne rien arranger, les incidents survenus lors du huitième de finale de Coupe de France entre Rouen et Monaco, notamment "l’usage d’engins pyrotechniques", "les échanges de projectiles", "l’envahissement de terrain", ainsi que "l’hostilité envers la direction du club" forcent l’instance à être prudente. Rappelons qu'à la suite de ce match, Rouen avait écopé d’une amende de 20.000 euros, et d’un match à huis clos avec sursis par la commission de discipline de la Fédération français de football.

La mauvaise attitude de certains fans de Valenciennes, le 17 février lors du match contre Dunkerque où "une rixe éclatait entre les deux groupes ultras valenciennois au sein du parcage visiteur" a aussi été relevée par la préfecture. C’est dans ce contexte que la préfecture a interdit "l’utilisation de pétards, fumigènes, fusées ou artifices". Le non-respect de ces règles est punissable d’une amende de 30.000 euros. Une peine complémentaire d’interdiction judiciaire de stade d’un an est aussi évoquée.

Article original publié sur RMC Sport