Un coup de génie d'Alexandre le Grand a permis d'anéantir l'Empire perse de Darius III

Gaugamèles morne plaine ! C’est dans cette immense vallée dans le nord de l’Irak, faite de roches et de sable, que le destin de deux grandes civilisations va s’écrire en ce 1er octobre 331 av. J.-C. Comme à son habitude, Alexandre est confiant. Sans ce trait de personnalité qui lui donne une énergie à toute épreuve, il n’aurait jamais réussi à s’enfoncer si loin en Orient. Nourri des textes d’Homère, le jeune roi de Macédoine compte écrire l’Histoire pour des millénaires. N’est-il pas, comme lui assène sa mère Olympias depuis qu’il est enfant, un descendant d’Hercule ? Les rares fois où il est pris de doutes, il se rappelle ce que lui a dit la pythie de Delphes : "Mon fils, tu es invincible". Jusqu’à présent l’oracle ne s’est pas trompé. Par deux fois déjà, il a affronté les armées de Darius. D’abord sur les bords du Granique en mai -334, puis à Issos en novembre -333. Par deux fois, Alexandre l’a emporté. Derrière sa tente, le jeune roi entend Bucéphale, son fidèle compagnon que lui seul a réussi à dompter, hennir d’impatience. C’est l’heure tant attendue. Le Macédonien est condamné à la victoire. "Chante déesse, la colère d’Alexandre, le fils de Philippe…"

Alexandre voit le jour sous les colonnes ioniques du palais royal de Pella en juillet 356 avant notre ère. Son père, Philippe II de Macédoine, a réussi à faire de son pays, à coup d’épée et de diplomatie, une puissance capable d’imposer son autorité aux cités grecques telles Athènes, Thèbes ou la redoutable Sparte. La mère (...)

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