"Coup d'État administratif": le gouvernement accuse Marine Le Pen de "manipuler l'information"

La porte-parole du gouvernement, Prisca Thévenot, a répondu à Marine Le Pen qui accuse l'Élysée de mener un "coup d'État administratif" en prévision d'une cohabitation avec le RN.

En sortie du conseil des ministres, la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot a répondu ce mercredi 3 juillet à Marine Le Pen qui soupçonne Emmanuel Macron de vouloir mener un "coup d'État administratif" avant le second tour des législatives.

La cheffe de file du RN évoquait des "rumeurs" avec de nouvelles nominations à la tête de la police ou de la gendarmerie. Pour la cheffe sortante des députés du Rassemblement national, "l'objectif" de telles nominations dans la précipitation serait "d'empêcher Jordan Bardella de gouverner le pays comme il le souhaite", si le RN remporte la majorité dimanche au second tour des législatives. "C'est une forme de coup d'État administratif", a-t-elle estimé.

"On savait que Marine Le Pen mentait, on sait maintenant qu'elle manipule l’info", a réagi Prisca Thevenot, assurant qu'il y a eu "moins d'une dizaine" de nominations, comme "à chaque Conseil des ministres".

"Elle a une très mauvaise compréhension de ce qu'il se passe en Conseil des ministres, mais on ne le découvre pas (...). Nous l'appelons à garder son sang-froid et à lire la Constitution", a-t-elle lancé à la responsable d'extrême droite.

L'Élysée avait appelé Marine Le Pen au "sang-froid" et à "la mesure", selon les informations de BFMTV. "Il y a depuis 66 ans chaque semaine des nominations et des mouvements, notamment l’été, indépendamment des moments politiques traversés par nos institutions, et il n’est aucunement prévu qu’une de ces dispositions puisse changer dans les prochains mois", avait répondu l'Élysée.

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