Quand Coolio était rejoint par Stevie Wonder pour chanter « Gangsta’s Paradise »

NEW YORK CITY - DECEMBER 6:  Coolio and Stevie Wonder attend Sixth Annual Billboard Music Awards on December 6, 1995 at the Coliseum in New York City. (Photo by Ron Galella, Ltd./Ron Galella Collection via Getty Images)
Ron Galella, Ltd. / Ron Galella Collection via Getty NEW YORK CITY - DECEMBER 6: Coolio and Stevie Wonder attend Sixth Annual Billboard Music Awards on December 6, 1995 at the Coliseum in New York City. (Photo by Ron Galella, Ltd./Ron Galella Collection via Getty Images)

Ron Galella, Ltd. / Ron Galella Collection via Getty

Coolio et Stevie Wonder lors de la 6e édition des Billboard Music Awards le 6 décembre 1995 au Coliseum de New York

MUSIQUE - Le refrain de Gangsta’s Paradise résonne dans toutes les têtes alors qu’on a appris le mort du rappeur Coolio, survenue ce mercredi 28 septembre sans que les causes soient encore connues. De son vrai nom Artis Leon Ivey Jr., l’Américain aura principalement marqué les années 1990 avec une reprise culte d’un titre de Stevie Wonder, écrite pour la BO du film Esprits Rebelles avec Michelle Pfeiffer.

Le 6 décembre 1995, alors que le titre Gangsta’s Paradise tourne depuis à peine un mois sur les ondes des radios américaines et bientôt du monde entier, Coolio et son acolyte LV (qui chante le refrain du tube) sont nommés aux Billboard Music Awards dans la catégorie « chanson de l’année ». Ils s’imposent avec évidence cette année-là devant les TLC ou Seal, mais la surprise vient ensuite.

Quelques minutes après le début de leur prestation en direct sur la scène du Coliseum de New York, entouré d’une chorale gospel et de violons, la voix de Stevie Wonder se fait entendre. Et la superstar de la soul rejoint les deux hommes sous les applaudissements plus que nourris du public. La séquence qui aura marqué les esprits est à (re)voir ci-dessous :

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Pourtant Gangsta’s Paradise, qui est aussi le titre du deuxième album de Coolio écoulé à deux millions de copies rien qu’aux États-Unis, a dû un peu lutter pour exister. Car il a fallu convaincre Stevie Wonder d’autoriser Coolio et LV à reprendre la mélodie de son titre Pastime Paradise, publié en 1976 dans son album Songs In The Key of Life.

Stevie Wonder n’aimait pas la première version

La première version des paroles de Gangsta’s Paradise écrite par Coolio, qui s’ouvre aussi sur un extrait biblique de l’Ancien Testament, contenait des insultes qui n’étaient pas du goût du roi de la soul. « Quand Stevie l’a entendue il disait : ‘Non, il n’y a pas moyen. Je ne vais pas laisser ma chanson être utilisée dans une chanson de gangster’ », a raconté le rappeur. Il a par la suite accepté de revoir son texte pour obtenir l’autorisation de l’interprète original.

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Dans une interview accordée plus de dix ans après à l’émission britannique The Voice, Coolio a déclaré qu’il ne se doutait pas que la chanson allait subsister pendant tant d’années. « Je n’ai pas écrit Gangsta’s Paradise. C’est elle qui m’a écrit… C’était sa propre entité, là-bas dans le monde des esprits, qui essayait de se frayer un chemin vers le monde, et elle m’a choisi comme vaisseau », assurait-il.

« Je n’aurais jamais pensé qu’elle se diffuserait comme elle l’a fait, touchant tous les âges, les races, les genres, les pays et les générations », ajoutait-il. Près de 30 ans plus tard, c’est pourtant toujours le cas.

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