Contre la peine de mort, les Le Pen… les engagements politiques de Jane Birkin

Londres, fin des années 1950. Jane Birkin a douze ans à peine et bat le pavé avec son père, contre la peine de mort. Ancien résistant, David Birkin a élevé sa fille avec un sens aigu de la fraternité et des valeurs humanistes, qu’elle a défendues jusqu’à sa mort, ce dimanche 16 juillet 2023.

En 2007, elle a raconté cet épisode au micro de Laure Adler, sur les ondes de France culture. À cette occasion, elle livrait aussi sa vision de l’immigration. « J’ai été privilégiée par l’accueil que j’ai eu en France et c’est pour cela que j’aimerais bien convaincre des personnes que tout est dans l’accueil. J’ai été accueillie peut-être parce que j’étais jolie et anglaise et c’est infiniment plus facile que si je venais d’Afrique du Nord. La façon dont la famille de Serge (Gainsbourg) m’a accueillie, comme si j’étais leur fille et ma fille Kate leur petite-fille… Cet accueil était charnel et je ne le connaissais pas, c’était un orientalisme absolument ravissant, c’était une révélation pour moi. »

Peine de mort ; avortement ; guerre du Vietnam : elle a si souvent pris position

Arrivée en France dans les années 1960, elle participe rapidement à des manifestations contre la peine de mort. « Quand j’ai rencontré Serge, il pensait que c’était très impopulaire de marcher contre la peine de mort, racontait-elle encore en 2007. C’était pour mon bien, il considérait qu’à peine arrivée en France, j’allais mal me faire voir. Moi j’étais avec Badinter, tous les autres… »

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