Comment continuer l’exploration et l’exploitation de la Lune sans la polluer ?

Astres durables - Alors que les projets spatiaux associés à la Lune se multiplient, la question de leur durabilité se pose

A force de vouloir décrocher la Lune, ne risque-t-on pas de l’abîmer ? Prévoyantes, les Nations unies ont tenu, ce mardi à Vienne, leur toute première conférence sur les activités lunaires durables. Alors que le satellite de la Terre concentre une kyrielle de projets spatiaux, le Bureau des affaires spatiales des Nations unies (l’Unoosa) tente d’instaurer un cadre à cette course à la Lune.

« Le traité de 1967, la base du droit international applicable à l’espace, précise que les Etats doivent s’abstenir de le contaminer », explique Laëtitia Cesari, juriste spécialisée en droit des activités spatiales chez De Gaulle Fleurance. Mais « au début de l’exploration spatiale, il n’y avait pas de sensibilité quant à la pollution de l’espace », admet Olivier Sanguy, responsable de l’actualité spatiale à la cité de l’espace de Toulouse. A la surface de l’astre de nombreux vestiges du passage de l’être humain prennent donc la poussière lunaire.

Un astre « loin du débordement de pollution »

« Certaines choses datent des années 1970. Quand un objet envoyé sur la Lune ne fonctionne plus, on le laisse sur place », explique Laëtitia Cesari. « Techniquement, la Lune est polluée », note Olivier Sanguy qui cite aussi les « engins tombés en panne » ainsi que les « étages de fusées qui se sont (...) Lire la suite sur 20minutes

À lire aussi :
Espace : A quoi va servir le premier satellite en bois de magnolia créé par des Japonais ?
Planète : Tout savoir sur le satellite « Earth Care », le « dragon blanc » qui part étudier les nuages
Sanctuary on the Moon : Mais pourquoi envoie-t-on des disques de saphir sur la lune ?
Espace : Une mission lancée avec succès pour inspecter des débris en orbite