Les confessions célestes de Steve Reich

Cette année le festival Présences rend hommage au pionnier de la musique minimaliste, Steve Reich (né en 1936).  - Credit:Christophe Abramowitz / Radio France
Cette année le festival Présences rend hommage au pionnier de la musique minimaliste, Steve Reich (né en 1936). - Credit:Christophe Abramowitz / Radio France

Il est, avec Philip Glass, le compositeur vivant le plus important de son temps. Ses boucles hypnotiques où résonnent parfois des gamelans indonésiens, des percussions africaines ou de simples claps de mains… ont inspiré plusieurs générations de musiciens. Pionnier de la musique minimaliste et précurseur d'un mouvement électronique, Steve Reich fait l'objet d'un hommage dans le cadre du festival de création musicale de Radio France à Paris.

Plusieurs de ses œuvres y seront jouées du 6 au 11 février. L'occasion de réentendre les mélodies entêtantes de Music for 18 musicians, City Life, ou encore It's Gonna Rain. À la faveur de cet événement, Steve Reich a accepté de se livrer au Point. Entretien avec un monument.

Le Point : Votre dernière pièce, intitulée Jacob's Ladder (L'Échelle de Jacob), va être interprétée pour la première fois en Europe, le 6 février, par la soprano Héloïse Werner et la violoniste Hae-Sun Kang, accompagnées par l'ensemble intercontemporain sous la direction de George Jackson. Quelle est l'origine de cette composition ?

 - Credit: ©  DR
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Steve Reich, pionnier de la musique minimale, est l'auteur d'une œuvre aussi hypnotique qu'inclassable. © DRSteve Reich : Son titre fait référence à un passage de la Bible, plus précisément un épisode de la Genèse. [Il prend un livre et se met à lire en hébreu]. Ce passage nous raconte l'histoire d'un rêve de Jacob où la terre et le ciel sont reliés par une échelle géante. Je me suis demandé à quoi ressemble musicalement [...] Lire la suite