Des composants électroniques français dans des drones israéliens, un contrat qui pose question

Des composants électroniques français dans des drones israéliens : c'est ce que révèle - documents à l'appui - le média indépendant Disclose. C'est l'industriel français Thalès qui produit les pièces en question. Un contrat d'exportation qui pose question sur fond de guerre à Gaza.

Le transpondeur est un appareil électronique de navigation. L'industriel français Thalès en produit et la firme israélienne Elbit en achète pour ses drones Heron 900. Reste qu'il s'agit d'exportations de matériel sensible qui nécessitent à chaque fois une autorisation du gouvernement français.

Livraison interrompue

Le média indépendant Disclose a pu se procurer des documents attestant de la commande et de la livraison à Israël de ces composants électroniques, sur fond de guerre à Gaza. Or, la France a signé le traité sur le commerce des armes, censé empêcher les ventes d'armes en cas de risque de violation des droits humains. Selon Ariane Lavrilleux de Disclose, c'est peut-être pour cela que la livraison a été interrompue : seuls deux des huit transpondeurs sont finalement arrivés en Israël.

Risque « identifié »

Les ONG dénoncent régulièrement le manque de transparence dans lequel s'effectuent les exportations de matériel militaire français.


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