Cold case : la « femme au tatouage de fleur » identifiée 30 ans après sa mort
Pendant trois décennies, la victime est restée anonyme. Avant que les autorités belges jouent leur dernière carte et que celle-ci s’avère gagnante…
En mai 2022, Interpol a lancé un appel au public pour l’aider à résoudre 22 « cold case » à travers l’Europe, ou plus précisément 22 meurtres de femmes en Allemagne, en Belgique et aux Pays-Bas. Dans le cadre de cette opération baptisée « Identify me », l’organisation internationale a publié des fiches pour chacune des victimes, avec des détails tels que la couleur de leurs yeux ou la tenue portée le jour de leur mort.
Pour l’une des 22 victimes, Interpol a misé sur son tatouage, une fleur noire avec des feuilles vertes réalisé sur l’avant-bras gauche avec l’inscription « R’Nick ». Un détail jugé si significatif que l’organisme a été jusqu’à surnommer la défunte la « femme au tatouage de fleur ». Une stratégie qui s’est révélée payante puisque dans un communiqué datant du 14 novembre, Interpol se félicite d’être parvenu à identifier la défunte.
Une Anglaise de 31 ans
Un membre de sa famille, qui vivait au Royaume-Uni, a reconnu le tatouage de celle qu’il a identifiée comme Rita Roberts, une jeune Anglaise âgée de 31 ans au moment de sa disparition. L’individu s’est alors signalé auprès de la plateforme « Identify me » et une rencontre a été organisée entre la famille de Rita Roberts et les enquêteurs belges qui enquêtaient depuis plus de trente ans sur la mort tragique de la « femme au tatouage de fleur ».
À lire aussi ...