Clonage animal : où en est-on ?

En Argentine, de nombreux chevaux de polo sont clonés et brillent dans les plus grandes compétitions.  - Credit:
En Argentine, de nombreux chevaux de polo sont clonés et brillent dans les plus grandes compétitions. - Credit:

Y aura-t-il des chevaux clonés aux Jeux olympiques  ? « À ma connaissance, non, mais d'un point de vue réglementaire, c'est possible. La Fédération équestre internationale autorise les chevaux clonés depuis 2013. Pour concourir, l'âge minimum est de neuf ans, ce qui explique en partie pourquoi il n'y a pas encore eu de chevaux clonés aux JO. Les clones prometteurs n'ont peut-être que quelques années et ne remplissent pas encore les critères d'âge. À Los Angeles, dans quatre ans, en revanche, on peut s'attendre à voir des clones en concours et en dressage », explique Luc Hardy, cavalier de polo et explorateur scientifique.

Pendant cinq ans, il a filmé dans sept pays : l'Argentine, les États-Unis, la Russie, les Émirats arabes unis, l'Arabie saoudite, la Somalie et l'Italie où le premier cheval cloné au monde a vu le jour en 2003. Son documentaire intitulé Alter Ego : Clonage, l'âge de raison ?, projeté il y a quelques semaines dans les locaux de la Société des explorateurs français, nous plonge dans un monde rempli d'interrogations et de promesses.

« C'est un sujet fascinant qui continue de susciter les débats dans le monde scientifique », commente cet ingénieur diplômé de l'École centrale de Paris, business angel et fervent défenseur de l'environnement, de passage à Paris pour la présentation à l'Unesco, mardi 11 juin, de son autre documentaire Géants de glace : à la découverte du Karakoram, suivie d'une table ronde consacrée aux conséquences du changement c [...] Lire la suite