Ciaran et Domingos : « D’autres tempêtes à l’automne et à l’hiver nous inquiéteraient vraiment »

Des arbres déracinés par la tempête Domingos, à Rochefort, le 5 novembre 2023.      - Credit:PHILIPPE LOPEZ / AFP
Des arbres déracinés par la tempête Domingos, à Rochefort, le 5 novembre 2023. - Credit:PHILIPPE LOPEZ / AFP

Après le passage coup sur coup des deux tempêtes Ciaran et Domingos, les forêts du quart nord-ouest de la France sont fragilisées. En Bretagne, où la dépression Ciaran a été particulièrement violente, avec des rafales dépassant localement 190, voire 200 km/h, de nombreux arbres sont tombés. Les forêts et autres massifs sont pour l'heure fermés au public pour des raisons de sécurité.

S'il est encore trop tôt pour dresser un bilan des dégâts, les agents de l'Office national des forêts sont à pied d'œuvre depuis lundi matin pour recenser les dommages sur le terrain et commencer à dresser des voies d'accès sécurisées.

Marie Dubois, directrice régionale de l'ONF Bretagne et responsable de la gestion de la crise en Bretagne, a répondu aux questions du Point.

Le Point : Quel bilan attendez-vous de cette semaine de tempête ?

Marie Dubois : Les premiers éléments qui nous remontent montrent que les secteurs littoraux de la Bretagne sont particulièrement touchés, notamment Brest, Crozon, le littoral sud du Finistère, le Morbihan et Carnac… Dans l'intérieur des terres, le secteur de Florange est aussi très touché, tout comme Huelgoat, en centre Bretagne. C'est difficile à évaluer, mais on se rapproche de la tempête de 1987, qui avait été plus dévastatrice dans la région que celle de 1999.

Le risque de chute va durer encore plusieurs jours

Mais il est trop tôt pour dresser un bilan, nous ne démarrons les reconnaissances terrain qu'aujourd'hui. Il était trop dangereux jusque [...] Lire la suite