La chute d’Emmanuel Macron après le pari raté de la dissolution

Le président de la République, qui misait sur les divisions de la gauche et le rejet de l’extrême droite pour obtenir une majorité absolue après sa décision de dissoudre l’Assemblée nationale, a subi dimanche une lourde défaite au premier tour des élections législatives anticipées, loin derrière un Rassemblement national aux portes du pouvoir.

C'est l'histoire d'un plantage aux conséquences potentiellement désastreuses pour la France. En annonçant la dissolution de l’Assemblée nationale le 9 juin, Emmanuel Macron comptait sur les divisions de la gauche étalées au grand jour durant la campagne des européennes et sur un nouveau barrage républicain pour l’emporter au second tour contre l’extrême droite. Trois semaines plus tard, le rejet dont il fait l'objet, l'union de la gauche et la vague du Rassemblement national ont accouché de résultats contraires à ce qu'avait imaginé le président de la République pour le premier tour des élections législatives anticipées : sa coalition présidentielle Ensemble est arrivée troisième avec 20,04 % des voix, dimanche 30 juin, derrière le Nouveau Front populaire (27,99 %) et le Rassemblement national et ses alliés (33,15 %).

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