Chronique «C'est la vie» - Sextoy sur ordonnance

La démocratisation des sextoys touche même les stars.

Deux fois par semaine ? Deux fois par mois ? Par an ? « Avec mon sextoy, c’est deux fois par jour ! » Elle est la première étonnée. Elle qui se croyait « pas très portée sur la chose, finalement », eh bien, elle se découvre des ressources inimaginables. Il faut dire qu’à s’entendre matraquer ces injonctions d’épanouissement sexuel, elle a fini par angoisser. Bientôt 40 ans (je pourrais écrire 50, 60, 70, 80…) et toujours pas d’attitré.

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Entre le boulot, la routine des amis, celle de la famille, va te trouver un fiancé si tu ne pratiques pas les sites de rencontres. Des sex-friends ? Mouais... Le désir ne s’allume pas comme un iPhone. Elle en venait à se demander si elle ne serait pas devenue frigide. On a de ces pensées, parfois. Alors pour vérifier si la mécanique fonctionne, pourquoi pas se tester avec un sextoy ? Tout le monde s’y met, à commencer par les célébrités .

Gwyneth Paltrow (mère de deux ados, une presque quinqua qui ne manque pas de mec, pourtant) a même construit sa nouvelle gloire de femme d’affaires sur ses deux modèles vendus sur son site, Goop. D’ailleurs, elle en a trois maintenant : en plus du basique Double-Sided Wand Vibrator (« pour le plaisir et pour l’exploration ») et de l’Utraplush SelfHeating G-Spot Vibrator (« pour explorer votre point G »), elle a sorti le Viva la Vulva Vibrator (98 dollars), « pour trouver son rythme ». C’est tout dire. Chacun son rythme, et sa zone érogène.

Dans son sillage, la nouvelle génération promeut le même genre de produits coquins. La chanteuse Lily Allen et l’actrice Dakota Johnson (« Cinquante nuances de Grey »), le mannequin Cara Delevingne, et même les Beckham, jamais en retard(...)


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