Les choix culture du « Point » : succomber au « Moine noir » ou vibrer au son des percussions balinaises ?

La mise en scène de Serebrennikov mélange musique et danse.   - Credit:DR
La mise en scène de Serebrennikov mélange musique et danse. - Credit:DR

Vibrer au son des percussions balinaises

 - Credit:C
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Après une ouverture musicale au gamelan gong kebyar, qui rassemble 25 instrumentistes, la première partie de la soirée présente une série de danses balinaises emblématiques. © DRCap sur Bali ! La Philharmonie de Paris consacre deux journées* complètes à la musique indonésienne. Pour l'occasion, une quarantaine d'artistes venus spécialement de Sebatu, petit village du centre de la plus célèbre des 17 000 îles de l'archipel, joueront du gamelan : une immense percussion dont les lames en métal et en bambou émettent des sons cristallins scandant des tableaux de danse traditionnelle. « Figurez-vous un gigantesque piano qu'on aurait découpé en morceaux et dont le clavier serait tellement long qu'il faudrait deux dizaines d'instrumentistes pour l'actionner », explique la musicologue Kati Basset, directrice artistique de ce beau festival. Deux spectacles seront proposés en alternance. Le premier, intitulé Le Mariage d'Abimanyu (vendredi 17 mars à 20 heures), contera un chapitre du Mahabharata et restituera la magie du « wayang kulit », le traditionnel théâtre d'ombres indonésien. Il sera rejoué le samedi 18 mars à 11 heures dans un format familial.

Le second, programmé samedi et dimanche soir, dans la grande salle Pierre-Boulez de la Cité de la musique, mélangera percussions et danse. L'occasion de découvrir les subtilités du « nandir » qui fait s'entrecroiser un ballet de six danseuses et un solo masculin, très martial (le [...] Lire la suite