‘‘On cherche des centaines d’employés dans les Territoires du Nord-Ouest ’’

Comme c’est le cas pour sept autres provinces et territoires du Canada, les Territoires du Nord-Ouest (TNO) chercheront activement du personnel prêt à immigrer dans le cadre de la 18e édition du programme Destination Canada Forum Mobilité, qui se tient à Paris et à Rabat ce mois-ci.

Tous les secteurs ont besoin de personnel, indique à Courrier Expat l’un des membres de la délégation qui sera à Paris, le directeur général du Conseil de développement économique des Territoires du Nord-Ouest, François Afane : “la restauration, l’hôtellerie, la logistique du transport, la production, le commerce au détail, la fabrication, la petite enfance, l’éducation. Nous allons représenter une douzaine d’employeurs à Paris.” La délégation s’attend cette fois à recruter 16 immigrants francophones. Mais, insiste M. Afane, “dans un monde idéal, on cherche quelques centaines d’employés qu’on embaucherait tout de suite”.

Une région deux fois plus grande que la France

Les TNO redéfinissent la notion de grands espaces : un peu plus de 41 000 personnes vivent sur un territoire de 1 346 millions de km², où, selon François Afane, la vie de plein air prime et où “les employés sont très bien payés”. On y compte 11 langues officielles : neuf langues autochtones, l’anglais et le français. Près 5 000 habitants sont francophones ou francophiles, assure M. Afane, originaire du Cameroun.

“Nous voulons démontrer aux candidats qu’il n’y a pas qu’au Québec qu’on peut travailler et vivre en français”, déclare à l’hebdomadaire régional L’Aquilon Ghyslain Letourneau, un agent en immigration, recrutement et employabilité au Conseil de développement économique des Territoires du Nord-Ouest. Ce Français d’origine assure que “les personnes qui ont soif d’aventure, celles qui veulent explorer d’excellentes perspectives de carrière ou même fonder une entreprise peuvent s’installer ici”.

La coordonnatrice du Réseau en immigration francophone des Territoires du Nord-Ouest, Abby Schelew, qui sera également à Paris, confie à Radio-Canada qu’en matière de recrutement le temps presse pour des entreprises : “Si on prend des gens d’ailleurs qui ont déjà beaucoup d’éducation, ça va bonifier ce qu’on peut offrir ici, puisque pour l’Instant il y a des entreprises qui ont fermé ou qui sont sur le point de fermer parce qu’elles n’ont pas de main-d’œuvre.”

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