C’est quoi "Oxygène", ce nouveau concept de magasins testé par Franprix ?

À l’heure où de nombreux Français se plaignent d’être pris à la gorge avec la hausse des prix dans les rayons des supermarchés, voilà que Franprix présente un nouveau concept baptisé Oxygène. Dix ans après "Mandarine" qui lui a permis de s’affirmer comme une option pour la pause déjeuner avec par exemple l’installation de machines à presser des jus d’orange à l’entrée des magasins, la pépite du groupe Casino a présenté la semaine dernière sa nouvelle idée. Pour l’heure, trois supermarchés parisiens servent de laboratoire pour ce nouveau projet. Les tests dureront trois mois et seront présentés à l’ensemble des franchisés avant la fin de l’année.

Concrètement, qu’est-ce que ça change pour les clients ? D’abord, l’enseigne vise à créer une atmosphère plus agréable. "Le plus frappant reste le premier espace où l’on rentre, complètement aéré. Exit les faux plafonds, les sols foncés, et les meubles hauts", indique Le Parisien qui a visité l’un des trois magasins Oxygène de Paris. Pour mettre un peu de chaleur humaine, les caisses physiques seront privilégiées au détriment des caisses en libre-service. Pour faire d’Oxygène la supérette de référence du quartier, l’enseigne prévoit d'encourager le lien social entre les habitants avec "une exposition d’œuvres d’artistes locaux pour révéler les talents cachés de la ville" et "un tableau de petites annonces en libre-accès pour favoriser l’entraide inter-voisinage". Des casiers pour retirer ses colis sont aussi à disposition.

Oxygène veut devenir le meilleur voisin possible

En plus d’une décoration chatoyante et d’une ambiance chaleureuse, la direction de Franprix souhaite à tout prix casser son image d’enseigne onéreuse en élargissant son catalogue et en baissant le prix de certains produits comme "les crèmes dessert Danette à la vanille et les camemberts Président". Avec cette transformation, Franprix assume deux objectifs : "devenir le meilleur voisin chez qui on aime faire ses courses" et "ancrer sa place d’enseigne de proximité préférée des urbains". Le groupe table sur une hausse des ventes de 10% d'ici quatre ans avec la transformation de 500 magasins.

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Mais ne comptez pas sur Franprix pour marcher sur les plate-bandes de Carrefour, Leclerc et Intermarché avec des prix cassés. "La bouteille de 1,25 litre de Coca (2 euros) reste plus chère que dans les supermarchés proches (1,74 euro au G20 et 1,64 euro à l'Intermarché Express", souligne Le Parisien. En optant pour les centres urbains, le groupe veut aussi profiter du fort pouvoir d’achat de sa clientèle. Ces nouveaux magasins proposent aux clients pressés un vaste choix pour la pause du midi et encore plus de formules "prêtes à dévorer". Franprix "révolutionne l’achat d’impulsion" près des caisses avec divers produits proposés comme des pochettes surprises, des fruits à l’unité et des brumisateurs. Suffisant pour redonner du souffle à un groupe perturbé par la vente récente de Casino ?