Les Celtics de Boston au sommet de la NBA, “une pure éruption de joie contenue”

“Sweet 18”. En référence au sweet sixteen, cette fête typiquement nord-américaine marquant le franchissement symbolique de la barre du seizième anniversaire, The Boston Globe célèbre sur une pleine page, ce 18 juin, le dix-huitième titre de NBA décroché la veille par son équipe de basket-ball chérie, les Celtics, face aux Mavericks de Dallas (106-88, et 4-1 sur l’ensemble de la série).

“Des masses vêtues de vert et blanc se sont déversées” après le match dans le centre-ville, “transformé en un lieu de fête géant”, s’enthousiasme le vénérable quotidien. “Dans une liesse délirante”, “certains dansaient. Certains chantaient. Certains hurlaient. Certains enlaçaient leurs proches. Certains serraient dans leurs bras des inconnus.”

La nuit a donné lieu à “une pure éruption de joie contenue pour les fidèles de l’équipe”, résume le journal en titre de l’un de ses nombreux articles. Contenue, parce que, comme l’explique le Boston Globe, ce titre a mis “seize ans à venir” depuis le dernier, en 2008, et parce que l’équipe figurait depuis plusieurs années parmi les favorites, mais n’avait pas réussi à aller au bout.

Mais aussi parce qu’entre-temps, les rivaux historiques des Celtics, les Lakers de Los Angeles, étaient revenus au sommet du palmarès de la NBA grâce à leurs titres en 2009, 2010 puis 2020. Quand, à la fin du match, “des confettis verts et blancs se sont mis à virevolter comme un blizzard au cœur de l’hiver”, les Celtics ont donc, aussi et surtout, “rompu cette égalité avec les Lakers”.

Winston Churchill

Et “ce n’est que le début”, se prend à rêver un chroniqueur du journal, qui raconte avoir eu à l’esprit, alors qu’il regardait l’équipe célébrer son titre, rien de moins qu’une citation de “Winston Churchill après la victoire des Alliés à El-Alamein en 1942” :

“Ceci n’est pas la fin, ni même le commencement de la fin, mais c’est peut-être la fin du commencement.”

Selon lui, “il n’y a aucune raison pour que les Celtics ne soient pas, pour cette décennie, ce qu’ont été les Warriors de Golden State pour la précédente” : une équipe championne plusieurs années, dominatrice de la NBA sur le long terme.

[...] Lire la suite sur Courrier international

Sur le même sujet :