La catatonie est-elle liée à d'autres troubles mentaux ?

La catatonie a été définie pour la première fois par Karl Kahlbaum en 1874. En 1913, Eugen Bleuler a affirmé que la catatonie était la résultante de la schizophrénie. Selon lui, une personne atteinte de schizophrénie sombrait dans la catatonie afin d’atténuer ses souvenirs déplaisants grâce au mutisme, à la stupeur, à la rigidité, au refus d'obéir aux ordres. C’était, de l’avis de Bleuler, une manière de se soustraire à la réalité. Suite à ces premières découvertes, la catatonie a longtemps été classée dans la schizophrénie. Ce n’est que récemment que les médecins ont établi que la catatonie pouvait être liée à d’autres troubles mentaux.

Selon l’étude Are we witnessing the disappearance of catatonic schizophrenia ? (1), plus du tiers des personnes atteintes de schizophrénie présentent des signes cliniques de catatonie à un moment ou à un autre de leur vie. Les chercheurs indiquent que c’est la raison pour laquelle il est indispensable de faire un suivi régulier des patients schizophrènes, afin de repérer au plus tôt les mouvements et les types de communication anormaux évoquant la catatonie. En effet, la schizophrénie est souvent traitée à l’aide de médicaments antipsychotiques. Or, ces mêmes médicaments aggravent les signes cliniques de la catatonie et peuvent même provoquer l’apparition d’une forme de catatonie maligne, qui est potentiellement mortelle. La survenue d’une catatonie maligne chez un patient schizophrène est donc une urgence médicale absolue.

Aujourd’hui, les médecins (...)

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