Capital - "Une belle arnaque", "Non merci", "La fausse bonne idée par excellence" : les twittos rejettent l'idée du co-achat de maisons de vacances
"Résidences secondaires : peut-on encore faire de bonnes affaires ?", c'est la question que soulevait l'épisode de Capital diffusé ce dimanche 17 juillet sur M6. Si l'émission a présenté plusieurs bons plans, l'un d'entre eux n'a pas du tout convaincu les internautes. Selon eux, le co-achat de maisons de vacances a tout l'air au contraire d'un mauvais plan...
Pour ce nouveau numéro estival diffusé ce dimanche 17 juillet 2022, Capital s'intéressait aux bons plans dans le domaine des résidences secondaires. Avec un coût moyen de 280 000 euros par bien, inutile de préciser que tous les Français ne peuvent pas accéder facilement à ce marché. L'émission a proposé pour eux les meilleures affaires pour en faire un rêve plus accessible : des maisons en kit sans clous ni vis à partir de 40 000 euros, aux maisons de campagne à petits prix, en passant par les maisons historiques vendues à un euro symbolique en Italie ou encore les habitats de haut standing partagés.
Afin d'illustrer ce dernier concept, les journalistes ont mis le focus sur Prello, une startup dont l'idée est née pendant le confinement en 2020. s'inspirant des Parisiens chanceux qui ont pu aller s'isoler chez leurs familles en province ou dans leurs maisons de campagne, plusieurs diplômés d'une école de commerce ont eu l'idée de mutualiser l'achat de résidences secondaires. Partant du principe qu'une résidence secondaire n'est occupée que 40 jours par an en moyenne, ils ont décidé d'acheter des villas et d'en découper la vente en huit parts égales.
Ainsi, la part pour devenir propriétaire d'un huitième d'une de leurs villas à Saint-Tropez s'élève à 129 000 euros, un prix comprenant l'achat, les frais de notaire, le coût des travaux et de l'ameublement ainsi que la commission de la start-up. Contre cette somme, les co-acheteurs peuvent disposer de 44 nuitées par an, à tour de rôle. Afin d'éviter les déconvenues, les maisons sont vendues déjà meublées et décorées de façon moderne. Même les plantes y sont pré-installées !
Pour convaincre de potentiels intéressés, la startup propose à ces derniers de tester gratuitement les maisons avant achat. Ainsi les caméras ont suivi un couple venu avec sa petite-fille passer le week-end dans une villa à Bormes-les-Mimosas. Une demeure de 250m2 disposant d'un terrain d'un hectare, d'une piscine de nage à contre-courant ou encore d'un terrain de pétanque. Un luxe dont le huitième du prix s'élève à 277 000 euros, auxquels s'ajoutent 3000 euros de charges par an. Mais pour ce tarif-là, il faut partager la maison avec jusqu'à sept autres propriétaires...
Et c'est cet élément qui a fait grincer des dents beaucoup de twittos ce dimanche. En effet, beaucoup ont jugé risqué d'investir ainsi avec des inconnus. Mais ce qui a inquiété le plus grand nombre est surtout l'impossibilité de profiter du bien dès que souhaité. Car qui dit multiples propriétaires, dit aussi moins de disponibilités. Afin de réserver leurs nuitées, les co-acheteurs doivent indiquer leurs dates sur un calendrier numérique. En basse saison, c'est "premiers arrivés, premiers servis". En été, chacun a droit à une semaine. Mais si plusieurs propriétaires penchent pour la même, le calendrier donne la priorité à celui qui a le moins bénéficié de la maison.
Un système plutôt juste sur le papier, qui a pourtant outré les internautes. Pour eux, ne pas pouvoir choisir librement ses dates malgré l'investissement financier conséquent est tout bonnement inenvisageable ! Selon eux, il s'agit en réalité d'une fausse bonne idée voire d'une arnaque... La location classique est plus intéressante à en croire les commentateurs sur le réseau social à l'oiseau bleu.
Il vaut mieux acheter la baraque avec 8 potes, parce-que si les inconnus sont des crados..... #capital
— aikikai77000 (@aikikai77000) July 17, 2022
Bah je préfèrais louer une villa de luxe de temps en temps et y aller quand je veux ça me coûtera moins cher #capital
— jeanne et mare (@BooneCassandre) July 17, 2022
#Capital T'achètes un bout de propriété et tu peux même pas en profiter quand tu veux.Autant louer
— ~ Is@belle ~ 🌼💚 (@zabou_dchou) July 17, 2022
#Capital
J'ai acheté un bien au Maroc à 100%, je prête à mon frère, et je vous assure que c'est déjà un casse tête entre nous (même si j'ai le dernier mot), alors je n'imagine même pas avec 8 personnes qui ne se connaissent pas— BastianZimmer67 (@BastianLeKnekes) July 17, 2022
Qui est assez con pour mettre 150k pour être propriétaire 44 jours par an ? #capital #prello
— Guillaume (@Guillome_fr) July 17, 2022
1 semaine l’été et encore pas sûr pour la date, mais quelle arnaque #Capital
— Zapti-TV 📺 (@zapeurfou10000) July 17, 2022
J'imagine le casse tête pour trouver le planning pour partager la maison !! 🙄😤#Capital
— Sophie♡🌴🥥 (@Sophie111282) July 17, 2022
Bref les inconvénients de la résidence secondaire (charges, entretien, toujours le même endroit etc) ET les inconvénients de la location saisonniere (deco dépersonnalisée). Bref Prello c'est la FBI (fausse bonne idée) par excellence. #Capital
— Vesper (@Vesper_Iynd) July 17, 2022
Il y a 60 ans le co achat ça s’appelait du Time sharing et c’est une belle arnaque #Capital
— Franck Sharko (@franck_sharko) July 17, 2022
Mettre de l'argent dans une résidence secondaire qui m'appartient pas vraiment ou dans lequel je ne peux pas aller quand je veux, je ne comprends pas le concept.#Capital
— ✨ (@NeriumOleandrr) July 17, 2022
Et à huit copropriétaires, tu as droit à ta semaine en août tous les deux ans, bah non merci... #Capital
— 𝗟𝝠𝗠𝚼⟆𝐓𝚰𝐄𝐍𝐍𝐄 (@KPatt001) July 17, 2022
Sinon autant louer une baraque de fou pendant 20 ans tous les étés ça te coûtera le même prix voir moins cher et t’évites les embrouilles avec 8 proprios #Capital
— Ju' (@juliettelbre) July 17, 2022
Ca se passe comment lors d un confinement ? Tout le monde dans la residence secondaire en même temps?#Capital
— cosmocat (@paco_one) July 17, 2022