Campus du PS à Blois : en attendant le congrès

Olivier Faure en juin, lors de la campagne des législatives, menée dans le cadre de l'accord avec LFI.  - Credit:SAMEER AL-DOUMY / AFP
Olivier Faure en juin, lors de la campagne des législatives, menée dans le cadre de l'accord avec LFI. - Credit:SAMEER AL-DOUMY / AFP

Il y a un an, elle était là en quasi-majesté. Anne Hidalgo avait fait une apparition très remarquée aux universités d'été du PS, déjà organisées à Blois. La préfecture du Loir-et-Cher avait été veinarde : quelques semaines plus tard, la candidate à l'Élysée n'avait pas daigné visiter les militants socialistes réunis à Villeurbanne pour leur congrès. Ce week-end, personne n'est attendu avec impatience. Le campus du PS devrait se dérouler dans le calme, armes rangées, pro et anti-Faure s'épiant du coin de l'œil. « C'est une université de reniflage », s'amuse Philippe Doucet, ex-maire d'Argenteuil et figure des opposants d'Olivier Faure, le patron du PS.

La Nupes sera l'un des sujets de débat. L'accord signé entre LFI et le PS a porté ses fruits électoraux. Olivier Faure le rappelle souvent. Le groupe socialiste à l'assemblée a sauvé les meubles, augmentant même le nombre de ses élus. Mais l'accord est surveillé comme le lait sur le feu. « C'est un accord électoral, c'est tout », résume Laurence Rossignol. La sénatrice socialiste ajoute, comme pour bien faire comprendre que ses confrères députés n'ont pas à s'aligner sur les directives des troupes de Mélenchon : « Nupes, ce n'est pas l'abréviation de “nuptial”. »

Les Verts ont, déjà, lancé l'après-législatives. Une tribune parue dans le JDD a appelé à une refondation d'EELV, tandis que plusieurs leaders écologistes ferment la porte à une liste Nupes aux européennes, dans deux ans. Les socialistes n'en sont pas [...] Lire la suite