Une campagne des européennes sous la menace constante des ingérences étrangères

Après Raphaël Glucksmann en avril, c’est François-Xavier Bellamy qui a révélé, lundi, avoir fait l’objet d’une tentative de cyberattaque émanant d’un groupe considéré comme lié au gouvernement chinois. Une nouvelle illustration des menaces d’ingérences étrangères dans la campagne des élections européennes auxquelles sont confrontés les partis politiques.

Ingérences étrangères, nouvel épisode. François-Xavier Bellamy, tête de liste du parti Les Républicains aux élections européennes (9 juin), a annoncé, lundi 6 mai, le dépôt d’une plainte après qu'il a fait l'objet d'une tentative de cyberattaque d'un groupe de hackeurs baptisé APT31, que plusieurs pays, dont les États-Unis et le Royaume-Uni, considèrent lié au gouvernement chinois.

"Au moment où le président chinois Xi Jinping entame une visite d'État à Paris, on a le sentiment qu'on n'a pas pris la mesure de ce qui se joue aujourd'hui en termes d'ingérences étrangères", a affirmé François-Xavier Bellamy à l’AFP, en "demandant à Emmanuel Macron de mettre sur la table la nécessité de respect du Parlement" lors de ses échanges, lundi 6 et mardi 7 mai, avec son homologue chinois.

Le député européen a été averti par Viginum, l’organisme gouvernemental chargé de traquer la désinformation en période électorale, qui dépend du secrétariat général de la Défense et de la Sécurité nationale (SGDSN).


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