En Côte d’Ivoire, «le dialogue social doit primer» le 1er-Mai

En Côte d’Ivoire, ce 1ᵉʳ mai 2024, « le dialogue social doit primer », rappelle-t-on du côté de l’Union générale des travailleurs (UGTCI), principale centrale syndicale du pays. Une trêve sociale a en effet été conclue pour cinq ans, entre 2022 et 2027. Explications.

Avec notre correspondante à Abidjan, Bineta Diagne

La fête du Travail est célébrée sobrement en Côte d’Ivoire, ce 1ᵉʳ mai 2024, car une trêve sociale a été conclue pour cinq ans, entre 2022 et 2027. Cette trêve permet notamment aux centrales syndicales de dialoguer avec le ministère du Travail sur des revendications.

Cette année, l’Union générale des travailleurs de Côte d'Ivoire (UGTCI), principale centrale syndicale, a deux points de revendication : la cherté de la vie – liée notamment à une hausse du prix de l’électricité – et une gestion plus humaine des politiques de déguerpissements de certaines zones d’Abidjan.

« La trêve sociale signée depuis 2022 permet une accalmie sociale »

Mais ces revendications se font à travers le dialogue : il n’y a pas de grève, ni de manifestation, car « le dialogue social doit primer », insiste Gérard Donzo, responsable de la communication de l’UGTCI. « La trêve sociale signée depuis 2022 permet une accalmie sociale », poursuit ce responsable.

Ce mercredi après-midi, cinq centrales syndicales sont invitées à la Primature pour y présenter leurs cahiers de doléances. Le ministre du Travail et le Premier ministre devraient faire le point, de leur côté, sur les mesures sociales mises en place depuis l’année dernière.


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