Burton of London, Lejaby, Kookaï… Pourquoi il faut s’attendre à de nouvelles victimes dans la mode

Il y en a qui agonisent et d’autres dont les noms appartiennent déjà au passé. Le secteur de la mode fait de plus en plus de victimes. Et visiblement, il ne s’agit pas d’une parenthèse mais bien d’un mouvement profond qui affecte ce marché. Dernier sinistre en date : l’enseigne Burton of London, placée en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Paris le 13 février, sonnant le glas pour 46 magasins et plus de 200 salariés.

Les raisons de ce marasme ? Le prix des loyers commerciaux qui grimpe, le remboursement des prêts garantis par l’État lors de la crise sanitaire, l’inflation, les tensions sur le pouvoir d’achat des Français, qui doivent faire de plus en plus d’arbitrages dans leurs dépenses. Et le prêt-à-porter trinque. «42% des Français placent la mode en tête des restrictions budgétaires», confie Gildas Minvielle, directeur de l’Observatoire économique de l’Institut Français de la Mode (IFM), qui présentait les résultats du secteur ce jeudi 15 février.

Le bilan n’est pas glorieux. Les ventes du secteur ont baissé de 1,3% en valeur à 26,7 milliards d’euros en 2023 (soit 1,7 milliard d’euros de moins qu’en 2019, avant la crise sanitaire), et le nombre d’articles achetés a chuté de 4% par rapport à 2022. Le linge de maison, la chaussure et la lingerie sont les catégories qui ont le plus souffert (respectivement -4,2%, -4% et -3,8% de chiffre d’affaires en 2023) tandis que l’habillement homme arrive à résister (+0,6%). Les boutiques de centre-ville ont été les plus (...)

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Mode : Burton of London en liquidation judiciaire, 200 salariés sur le carreau