Burkina Faso, Bulgarie, Liz Truss : les informations de la nuit

Burkina Faso : Damiba, chef de la junte, démissionne après deux jours de tensions. Le chef de la junte au pouvoir au Burkina Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, a officiellement accepté de démissionner, dimanche 2 octobre, ont fait savoir des chefs religieux et communautaires, cités par la BBC. Le nouveau dirigeant autoproclamé du pays, le capitaine Ibrahim Traoré, qui avait annoncé la destitution de Paul-Henri Sandaogo Damiba, a accepté sa démission et les conditions qu’il a fixées, ont indiqué ces chefs religieux et communautaires. “Cette annonce fait suite à des attaques contre des institutions françaises, après qu’il a été rapporté que lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba se réfugiait dans une base militaire française”, retrace la chaîne britannique.

Élections en Bulgarie : Borissov, en tête, n’est pas certain de gouverner. L’ancien Premier ministre Boïko Borissov semblait dimanche soir “sur le point de remporter les élections” législatives bulgares, sans que l’on sache “si l’ancien champion de karaté à la réputation ternie peut former un gouvernement”, rapporte Politico Europe, qui ne voit “aucune issue claire à la crise politique prolongée dans ce pays des Balkans”. Selon les sondages de sortie des urnes d’Alpha Research et de Gallup, son parti de centre droit Gerb serait en passe de remporter quelque 25 % des suffrages à l’issue du scrutin, “le quatrième dans le pays en dix-huit mois”, “ce qui signifie qu’il devra maintenant essayer de bricoler une coalition dans un paysage politique très fragmenté”.

Royaume-Uni : la fronde des conservateurs contraint Liz Truss à reporter une baisse d’impôts. La Première ministre britannique, Liz Truss, doit retarder le vote sur la suppression du taux marginal de l’impôt sur le revenu – fixé pour l’instant à 45 % – qui avait été annoncée par son ministre des Finances, Kwasi Kwarteng, rapporte The Telegraph. Dimanche, au premier jour du congrès annuel des conservateurs, à Birmingham, l’ancien ministre Michael Gove, poids lourd de la majorité, “s’est joint à la rébellion montante” parmi les élus tories, et signalé qu’il n’approuverait pas la mesure, raconte le journal. Mme Truss a dit dimanche que la suppression du taux d’imposition de 45 % pour les plus hauts revenus n’avait pas été évoquée au sein du gouvernement et que la décision de l’inclure dans son “mini-budget” avait été prise par M. Kwarteng.

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