Bronchiolite : les départements les plus touchés en France

Santé Publique France a placé quatre régions en phase épidémique et cinq autres en phase pré-épidémique.

Après l'Île-de-France, trois autres régions viennent d'être placées en phase épidémique, signe d'une circulation de plus en plus importante, rapporte Santé Publique France. Une décision prise selon l’activité liée à la bronchiolite en médecine de ville et en milieu hospitalier chez les enfants de moins de deux ans.

L'Île-de-France donc, mais aussi la Bretagne, les Pays de la Loire et la Guyane sont désormais en phase épidémique, ainsi que la Guadeloupe et la Martinique. De leur côté, les régions Grand-Est, Normandie, Central-Val-de-Loire, Nouvelle-Aquitaine ou encore Occitanie sont en phase pré-épidémique, signe d'une activité en hausse dans ces régions.

Les départements les plus touchés

À l'échelle départementale, l'activité liée à la bronchiolite aux urgences hospitalières reflète une présence particulièrement élevée du virus dans le Finistère et en Loire-Atlantique, où la bronchiolite représente plus de 18% des passages aux urgences.

À Paris et dans le département du Nord, la maladie représente plus de 11% des passages aux urgences, contre seulement 8% en Gironde et 6% dans le département du Rhône. Certains départements ne disposant pas de données, ils apparaissent en gris sur cette carte.

L'Est relativement épargné

Si à l'échelle nationale la bronchiolite est en hausse d'une semaine sur l'autre, cela cache des différences à l'échelle départementale. Ainsi, dans une trentaine de départements métropolitains, la part de cas de bronchiolite dans les passages aux urgences est en recul : -80% dans le Tarn, -46% dans les Deux-Sèvres, -43% dans le Haut-Rhin ou encore -40% en Vendée.

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À l'inverse, la hausse est particulièrement perceptible dans l'Ain (+219%), en Corrèze (+251%), dans le Puy-de-Dôme (+285%) ou encore en Lot-et-Garonne (+225%), d'une semaine sur l'autre.

L'espoir suscité par le nouveau traitement

L'épidémie de bronchiolite causée principalement par le virus respiratoire syncytial (VRS), provoque des difficultés respiratoires aux bébés. Généralement sans gravité, elle peut parfois déboucher sur des passages aux urgences et des hospitalisations. Elle est particulièrement surveillée après un hiver précédent où l'épidémie, d'une ampleur sans précédent depuis plus de 10 ans, a particulièrement pesé sur le système de santé, conduisant des dizaines de milliers de bébés dans des hôpitaux en crise persistante et déjà aux prises avec le Covid-19 et la grippe.

Nouveauté cette année, l'arrivée sur le marché du Beyfortus, un nouveau traitement préventif, permettant de limiter les infections liées à la bronchiolite. Malheureusement, la demande a été plus importante que prévue, et le Beyfortus est désormais réservé aux maternités dans l'attente de nouveaux stocks.

VIDÉO - A qui s'adresse le traitement préventif contre la bronchiolite? Est-il efficace? BFMTV répond à vos questions