Brigitte Macron, Gabriel Attal et Élisabeth Borne font bloc face au harcèlement scolaire

"Ne minimisons pas ce que vivent les enfants. » Élisabeth Borne a appelé à un « sursaut » contre le harcèlement, ce jeudi 9 novembre. La Première dame était en déplacement dans un collège parisien pour lancer une nouvelle campagne nationale destinée à sensibiliser les adultes pour mieux entendre la parole des victimes.

« On a vraiment besoin d’un sursaut collectif sur ce sujet. On le voit, il y a encore trop d’adultes qui ne sont pas conscients de l’ampleur, de l’impact du harcèlement sur nos jeunes. On entend souvent 'C’est des chamailleries entre enfants', 'c’est l’âge qui veut ça', 'ça va passer'», a souligné la Première ministre.

Les adultes doivent « écouter, agir, ne pas minimiser » le harcèlement, tandis que pour les jeunes, « c’est osez parler », a-t-elle ajouté. Si les jeunes « parlent, c’est qu’il y a forcément quelque chose. Il faut qu’on creuse et qu’on sache ce qu’il y a derrière », a renchéri Brigitte Macron.

Une « mobilisation générale »

La Première ministre avait dévoilé fin septembre un plan interministériel contre le harcèlement, promettant une « mobilisation générale », avec désormais un numéro unique d’appel, le 3018. Au collège, Élisabeth Borne a assisté à la distribution à des élèves de sixième d’un questionnaire d’auto-évaluation, mis en place depuis la rentrée, pour « faire émerger » des situations de harcèlement, mais aussi « avoir des données actualisées », a expliqué Gabriel Attal.

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