Les Brics veulent redessiner la géopolitique mondiale

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Cette semaine, nous vous proposons une revue de presse qui analyse la stratégie des Brics (groupe qui rassemble le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud) pour s’imposer sur la scène internationale. Ce sujet peut être vu en première en introduction ou dans le thème sur les puissances.

Lors de leur sommet, du 22 au 24 août à Johannesburg, en Afrique du Sud, les cinq États membres des Brics sont tombés d’accord sur le principe d’un élargissement de cette organisation multilatérale, ainsi que sur l’approfondissement de ses compétences.

S’il ne fallait retenir qu’une citation

“Ce groupe Brics élargi pose un véritable défi à l’Occident, écrit le New York Times.

Les Brics se sont réunis pour la première fois en 2011 pour tenter de faire entendre la voix des pays émergents face aux organisations internationales dominées par les pays du Nord – en particulier les États-Unis –, telles que le G7 ou le Fonds monétaire international (FMI). Forts de leur poids démographique et de leur croissance économique soutenue, ces États, qui étaient autrefois qualifiés de “tiers monde”, entendent bien s’émanciper de la domination de l’Occident.

Ils ont ainsi invité six nouveaux pays à rejoindre leur groupe en janvier 2024 : l’Arabie saoudite, l’Argentine, l’Égypte, les Émirats arabes unis, l’Éthiopie et l’Iran. Cet élargissement pose d’emblée deux questions : quelle gouvernance trouver entre ces pays parfois concurrents, comme l’Arabie saoudite et l’Iran ? Et quel nom choisir pour illustrer cette volonté d’ouverture (“Brics” étant un simple acronyme composé des initiales du nom des pays membres en anglais) ?

Il a également été question d’étendre la coopération entre États membres du groupe, en particulier dans le domaine financier. Mais, là aussi, on peut se demander si cet ensemble, hétéroclite sur le plan économique, parviendra réellement à créer une monnaie commune.

Dans tous les cas, ce sommet de Johannesburg montre bien que la géopolitique mondiale se redessine et que les Occidentaux ne pourront plus décider seuls des grandes orientations politiques ou économiques mondiales.

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