Brésil, Ukraine, Australie, Pérou, Golden Globes : les informations de la nuit

Brésil : la Cour suprême ordonne l’arrestation de l’ex-ministre de la Justice de Bolsonaro. Anderson Torres faisait mardi l’objet d’un mandat d’arrêt émis par un juge de la Cour pour collusion présumée avec les émeutes de dimanche en tant que secrétaire à la sécurité de la capitale, poste dont il a été démis après les événements. L’ancien ministre se trouve actuellement aux États-Unis. Dans une interview au quotidien brésilien O Globo, Ricardo Capelli, temporairement chargé de la sécurité dans le district fédéral, estime que la sortie du territoire d’Anderson Torres n’est pas une coïncidence. “La justice va enquêter mais à mon avis, il y a des signes clairs de sabotage” de sa “part”, accuse-t-il. Un journaliste de l’agence Reuters a constaté une présence policière au domicile familial d’Anderson Torres, dans un quartier huppé de Brasília, où un témoin a dit avoir vu des officiers repartir avec des sacs potentiellement remplis de preuves. La police brésilienne a par ailleurs libéré mardi près de 600 personnes arrêtées pendant l’assaut de bâtiments officiels dimanche.

Guerre en Ukraine : le groupe paramilitaire russe Wagner dit contrôler la ville de Soledar. Selon les agences de presse russes, le patron de l’organisation, Yevgueni Prigozhine, a déclaré mardi que la ville de l’est de l’Ukraine, proche de Bakhmout - le point le plus chaud du front -, avait basculé dans l’escarcelle de Moscou. Cette annonce intervient après que Kiev a déclaré dans la journée que les troupes ukrainiennes parvenaient à résister à l’offensive accrue de la Russie. Mais selon une information du Guardian, le ministère de la Défense britannique a de son côté affirmé mardi que la majorité de la ville de Soledar était désormais aux mains des Russes. Les troupes de Wagner jouent un rôle de premier plan dans la bataille pour Bakhmout, une ville à l’importance stratégique contestable mais qui a pris une forte valeur symbolique, car les deux camps se battent pour son contrôle depuis des mois.

Le cardinal australien George Pell est décédé. L’ancien haut responsable de l’Église catholique qui avait été accusé de violences sexuelles puis blanchi, est mort à Rome à l’âge de 81 ans, a confirmé mercredi un responsable du clergé. George Pell, qui fut secrétaire à l’Économie du Vatican et était alors considéré comme le bras droit du pape François, avait été condamné à six ans de prison en 2019 pour viols et agressions sexuelles sur deux enfants de chœur dans les années 1990 à Melbourne. Le Sydney Morning Herald le décrit comme une figure “clivante”, “montée plus haut dans la hiérarchie de l’Église que n’importe quel prélat australien, devenant un conseiller important des papes et un confident des premiers ministres”, avant “de tomber” très “bas”, en devenant “le premier cardinal au monde à être emprisonné pour délits sexuels sur des enfants”, avant d’être blanchi au bénéfice du doute par la haute cour australienne en avril 2020.

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