Le bonus covoiturage sera lancé le 1er janvier, voici comment le toucher

A parking space reserved for motor vehicles for carpooling (covoiturage in french). Photograph taken in a street in the city center in Evian-Les-Bains, Haute-Savoie, France. White paint on dark gray asphalt. Clean surface. Sunlight.
Colors Hunter - Chasseur de Coul / Getty Images A parking space reserved for motor vehicles for carpooling (covoiturage in french). Photograph taken in a street in the city center in Evian-Les-Bains, Haute-Savoie, France. White paint on dark gray asphalt. Clean surface. Sunlight.

Pour toucher 100 euros, il faudra faire dix trajets de moins de 80 km ou trois trajets de plus de 80 km en trois mois.

TRANSPORTS - Si vous êtes déjà abonné à Blabla Daily, Karos ou Klaxit, ce qui suit ne vous concerne pas. Mais si vous faites partie des millions d’automobilistes qui ne sont pas encore inscrits sur ces plateformes de covoiturage du quotidien, ce message est fait pour vous. « Cette prime renforcée a pour objectif d’inciter les conducteurs à se mettre au covoiturage », confirme au HuffPost la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher.

Le gouvernement dévoile en effet ce mardi 13 décembre la suite de son plan covoiturage après le premier, ficelé en 2019, par Élisabeth Borne quand elle était ministre des Transports. Elle contient 14 mesures dont une qui devrait particulièrement faire changer les comportements : un bonus de 100 euros pour les conducteurs qui s’inscriront à partir du 1er janvier sur l’une de ces plateformes gérant les covoiturages pour des trajets de moins de 80 kilomètres.

Préfigurée il y a quelques semaines par le ministre des Transports Clément Beaune, la mesure fait l’objet d’un texte publié ce mardi qui précise les modalités pour toucher cette prime. Comme évoqué plus haut, elle ne concerne pas les habitués du covoiturage. « L’objectif est de convertir de nouvelles personnes avec une vraie incitation financière. Quelqu’un qui est déjà covoitureur économise déjà sur ses trajets », assume le secrétariat général à la Planification écologique (organisme qui dépend de Matignon).

100 euros en deux fois, mais pas forcément en argent

Ces « primo-conducteurs » toucheront 25 euros dès leur premier trajet covoituré. Les 75 euros resteront seront distribués au dixième trajet, à condition qu’il soit effectué dans un délai de trois mois. « Ces montants sont des minimums, rien n’empêche les plateformes d’être plus attractives en les augmentant », ajoute-t-on de même source.

Car contrairement à la nouvelle indemnité carburant, ce n’est pas l’État qui versera ces 100 euros. Rien n’indique même qu’un virement arrivera sur le compte de l’automobiliste. « Libre à chaque plateforme de choisir comment elle veut agir : soit en versant de l’argent, ou avec des bons d’achat pour des biens de consommation », précise une source au ministère de la Transition écologique dirigé par Christophe Béchu. Blablacar fait savoir que dès ce mardi, c’est un virement qui sera envoyé aux conducteurs.

Objectif de ce plan : tripler le nombre de trajets de covoiturage réalisés chaque jour et le porter à trois millions en 2027. « Le covoiturage est un levier très efficace pour réduire la consommation de carburant de notre pays de manière pérenne. C’est bon pour le climat et bon pour le pouvoir d’achat des Français », justifie Agnès Pannier-Runacher.

Un dispositif similaire sera mis en place pour les trajets de plus de 80 kilomètres avec 25 euros au premier trajet et les 75 autres versés après le troisième trajet réalisé dans un délai de trois ans.

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