Bombardements à Gaza : la mise en garde de Biden

L'Assemblée générale des Nation Unies a voté une résolution appelant à un cessez-le-feu à Gaza.

Le texte est non-contraignant. À l'instar de la France, 153 pays ont voté de la résolution.

23 pays, dont l'Allemagne, se sont abstenus.

Israël, les Etats-Unis, l'Autriche ou encore la République Tchèque figurent parmi les dix pays qui s'y sont opposés.

Le vote de la résolution intervient quelques jours après le rejet d'un texte similaire par le Conseil de sécurité de l'ONU où les Etats-Unis avaient opposé leur veto.

De son côté, le président américain a réitéré le soutien de son pays à Israël tout en exprimant son inquiétude devant "les bombardements incriminés" sur l'enclave palestinienne.

Selon Joe Biden, même s'il n'y "aucune comparaison" possible avec les massacres du 7 octobre, la riposte de Tsahal menace mine le soutien international à la cause israélienne.

135 otages sont toujours retenus prisonniers dans la bande de Gaza.

Selon un responsable du Hamas interrogé par l'agence Associated press, "la résistance et la fermeté des Palestiniens font comprendre à Biden que l'opération militaire israélienne est une folie."

De son côté, le porte-parole de l'armée israélienne Daniel Hagari assure que Tsahal vise "les bastions du Hamas de façon à séparer le mieux possible les cibles terroristes des civils innocents."

Le chef de la diplomatie américaine Jake Sullivan doit se rendre cette semaine en Israël pour des consultations.

Benyamin Netanyahou prévient qu'à l'avenir Gaza ne sera ni aux mains du Hamas, ni aux mains du Fatah.