“Blacktail”, un jeu vidéo polonais aux accents slaves, séduit la critique

Récemment sorti sur les écrans, le jeu vidéo d’aventure Blacktail s’est fait particulièrement remarquer en Pologne, son pays d’origine. Créé par The Parasight, un petit studio établi à Cracovie, il a pour personnage principal une dénommée Yaga. Cette figure féminine surnaturelle est souvent assimilée à une sorcière et puise directement dans le folklore slave, puisque Baba Yaga est notamment présente dans des contes russes.

Dans le jeu, cette mystérieuse “paria sociale” de 16 ans équipée d’un balai “porte un masque sur son visage pour cacher une tache de naissance”, remarque CD Action. Le plus grand magazine spécialisé dans le jeu vidéo du pays salue la quantité d’emprunts mythologiques : on voit même apparaître le “diable polonais Boruta” et des références à la culture slave se retrouvent jusqu’aux ambiances musicales.

Pour le média, le jeu n’est pas sans rappeler la démarche de l’écrivain de fantasy Andrzej Sapkowski (auteur de l’univers du Sorceleur), avec “des réinterprétations ‘adultes’ de divers contes et contes de fées, comportant des dialogues ciselés et beaucoup d’humour”.

Intrigue immersive

CD Action salue par ailleurs une intrigue “soignée et engageante”. Le joueur incarnant la protagoniste aura fort à faire puisque, “comme il sied à une paria”, vous devrez tout faire vous-même : “fabriquer des flèches (avec du bois et des plumes), chasser de la nourriture (et la faire griller), confectionner diverses potions et antidotes à partir d’objets collectés”. Les capacités magiques de Yaga se débloquent ainsi progressivement, “rappelant la magie des signes dans The Witcher ou des pouvoirs dignes d’un Sith ou d’un Jedi”, souligne le magazine.

“C’est une nouvelle occasion de prouver que le développement de jeu polonais existe et se porte bien”, estime de son côté la rubrique gaming du site d’information généraliste Interia. Et de préciser que ce “monde […] est basé sur la magie et une intrigue plutôt sombre, mais se déroule dans un univers de conte de fées pour ce qui est du graphisme”.

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